• Le champignon Z nous attend, c'est la vingt-sixième lettre de l'alphabet et elle sonne la fin de cet extraordinaire voyage que je viens de vivre en compagnie de Ralg.

    La cabine nous dépose dans le Finistère, à Guiclan, nous pénétrons dans une grande et belle demeure.

    Un couple de personnes âgées, se tient dans la cuisine.

    La femme épluche des pommes afin de préparer une tarte. L'homme est plongé dans la lecture de son journal. Un chat sommeille sur une chaise, un chien dort sous la table.

    La maison est calme aujourd'hui.

    C'était loin d'être le cas lundi dernier, la maison était pleine à craquer, entre la famille, les amis et les voisins, ils étaient une bonne centaine.

    Des tables étaient installées dans presque toutes les pièces, les domestiques engagés pour l'occasion couraient dans tous les sens.

    Le repas préparé par les cuisinières avait été une vraie réussite. Les invités se sont régalés.

    Marie Yvonne a apprécié le joli discours de Monsieur le Recteur au cours de la messe. 

    Marie Yvonne constate que finalement, elle a beaucoup plus apprécié ses noces d'or que son mariage il y a 50 ans.

    C'est vrai aussi qu'il y a 50 ans, elle ne pensait qu'à sa nuit de noces.....comme François d'ailleurs.

    Il le lui a avoué il y a seulement quelques jours.

    Ils ont bien ri, comme quoi au bout de 50 ans de mariage, on peut se surprendre encore.     

    François Marie MENEZ et Marie Yvonne BRETON se sont mariés à Guiclan le 1er février 1847.

    François est le fils de Claude MENEZ et de Marie Jeanne MOGUEROU.

    Marie Yvonne est la fille de Yves BRETON et de Marie Jeanne PENCREACH.

    Leurs parents étaient meuniers.

    François reprendra le moulin des parents de Marie Yvonne à Kersauzon en Guiclan.

    Ensemble ils auront sept enfants, six garçons et une fille.

    François est un homme reconnu dans sa communauté, il est membre du Conseil de Fabrique ainsi que membre du Conseil municipal.  

    François vient d'attirer l'attention de son épouse sur un article du journal.

    Il épluche consciencieusement les articles d'une publication qu'il apprécie énormément.

    C'est un journal catholique paraissant trois fois par semaine qui a ses faveurs, 'L'Etoile de"la Mer".

    - Viens voir Marie, on parle de nous dans le journal !  

    Marie s'empare d'une paire de ciseaux, elle compte découper l'article et le glisser dans son missel afin de le conserver. 

    Nous sommes le 25 février 1897, François et Marie Yvonne sont mariés depuis cinquante ans. 

    Z comme une Z'étoile pour les MéneZ

    Z comme une Z'étoile pour les MéneZ

     Le 20 janvier 1900, Marie Yvonne va quitter son François, elle a 74 ans. 

    François va lui survivre 13 années, il ne la rejoindra que le 14 avril 1913, il a 88 ans.

    Nous quittons la maison des Menez discrètement.

    Pour moi, il est temps de rentrer à la maison.

    Ralg me ramène chez moi à Pen-Bizien en 2017.

    Nous avons tant de choses à nous dire.

    - Je crois que je n'ai pas envie de te voir partir Ralg ! 

    - Je le sais, Marielle, mais je dois y aller, ma vie n'est pas ici, je dois retourner dans les années 2250.Tu as maintenant de quoi écrire 26 billets pour le challenge AZ.

    Tu dois écrire, tu as des lecteurs dans le présent mais aussi dans le futur.

    Tous les autres participants du Challenge AZ ont également des lecteurs dans le futur, ils doivent écrire pour nous plus tard.

    Il restera toujours des traces de vos écrits.

    Alors n'hésitez pas !  écrivez !

    Je compte sur toi pour passer ce message

     Je vais te laisser cet objet, Ralg me glisse dans la main une carte.

    Il suffit de te concentrer sur une personne et sur une date.

    Je ne t'ai pas tout à fait dit la vérité, nous avons la possibilité d'être vu par les gens du passé, c'est juste une question de volonté .

    Partir à la rencontre de ses ancêtres, c'est possible !  Tu vas pouvoir écrire pour le #RDVancestral .

    Je suis surprise Et le risque de modifier le passé ? 

    - Pour les généalogistes il est infime Marielle, nous aimons trop le passé pour le modifier et donc le détruire. Je dois partir maintenant Marielle...

    - Tu ne m'as même pas donné ton nom de famille Ralg !

    - Mon prénom est formé des initiales d'un de mes ancêtres, c'est à la mode dans le futur.

    - C'est  amusant car moi aussi j'ai un dossier RALG dans mon ordinateur, je viens de prononcer ces mots quand enfin la lumière se fait dans mon esprit. Ce regard, ces yeux bleus, se sont ceux de Jean Michel et mon dossier RALG, les initiales de mon fils, Ronan Axel Le Goff.

    Ralg, les larmes aux yeux, vient de me prendre dans ses bras.

    - Tu as compris qui j'étais, nous partageons la même passion, continue à écrire pour moi grand-mère ! Adieu, non je préfère te dire au revoir.

     

    Maman ! Marielle ! Maman ! Marielle ! on me secoue comme un prunier. Les footeux viennent de rentrer. EAG vient de gagner  !

    -Tu t'es endormie sur le canapé Maman, tu es certaine que tu vas bien ? Papa tu trouves pas qu'elle à l'air bizarre maman ce soir ? Tu tiens quoi dans la main, oh une vieille carte téléphonique.....

    Z comme une Z'étoile pour les MéneZ

    Je suis allée me coucher, je ne sais plus quoi penser. J'ai encore en tête le voyage que je viens d'effectuer. Demain sera un autre jour et j'y verrai plus clair. Enfin, je l'espère !

    Le lendemain matin, je me moque de moi-même, j'ai vraiment confondu le rêve et la réalité.

    Sophie et Brigitte vont bien rire quand elles vont savoir dans quel état me met le Challenge AZ .

    Jean Michel et Ronan sont déjà levés, c'est vrai que Jean Michel projetait de tondre la pelouse ce matin.

    Tiens c'est bizarre, j'entends râler au dehors ! 

    - Mais c'est pas possible, qui a touché à ma pelouse ? Hier soir il n'y avait rien, viens voir Ronan !   

    Moi aussi je me précipite sur la terrasse, et je comprends que Jean Michel ne soit pas content.

    La pelouse porte la trace d'un gros cube qui devait être sacrément lourd.    

    Et tout à coup, je me mets à rire, rire, rire et pour finir je pleure, je pleure, je pleure de joie.

    Je laisse Jean Michel au chevet de sa pelouse, moi j'ai 26 billets à écrire.

    Il est temps que je m'y mette, le lecteur du futur compte sur moi !

    Mais avant, je mets en lieu sûr une certaine carte téléphonique, je viens de comprendre à quoi elle doit servir.  

    ******************

    Claude MENEZ et de Marie Jeanne MOGUEROU sont les sosas 188 et 189 de Ronan.

    François Marie MENEZ est le frère de Paul MENEZ le sosa 94 de Ronan.

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF  

     

        

      

     


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  • C'est notre avant dernier voyage ensemble.

    Je crois bien que je n'ai pas envie que cela s'arrête mais tout a une fin...

    RALG vient de m'annoncer que le Y va me permettre d'assister au mariage que j'ai cherché pendant des années.

    Celui de Yves LE GOFFIC et de Catherine LE GOFF.

    Mon nom de famille devrait être LE GOFFIC, mais les lettres IC se sont perdues lors de l'établissement des actes de naissances des petits enfants d'Yves et de Catherine.

    La confusion du nom vient certainement de la transcription du nom prononcé en breton et écrit à la française. En effet LE GOFFIC est le diminutif de LE GOFF.

    Et le fait que le nom de famille de Catherine soit LE GOFF a peut être ajouté encore plus de confusion.

    Le champignon Y nous dépose à Tréguier (22), devant le temple destiné à la réunion des citoyens .

    Il est 10 du matin, le 30 prairial an huit de la République c'est à dire le 19 juin 1800.

    Les futurs mariés sont arrivés de Langoat, leur lieu de résidence, accompagnés de leurs témoins et de leurs familles.

    Yves LE GOFFIC est âgé de 24 ans, est né à Quemperven le 11 juillet 1776.

    Ses parents sont Jean LE GOFFIC et Françoise ARZUL.

    Sa fiancée Catherine est plus âgée que lui, elle a 31 ans. Elle est née le 13 février 1769 à Berhet (22).

    Elle est la fille de Pierre LE GOFF et de Louise LE MEUR.

    Catherine est heureuse d'être enfin une femme mariée, elle se voyait déjà vieille fille ! Toutes ses amies sont mariées depuis belle lurette et sont déjà mères de famille.

    En plus, son mari est plus jeune qu'elle, elle sait que certaines de ses amies en sont vertes de jalousie !

    Les parents de Catherine sont également très heureux de ce mariage. Eux connaissent le caractère de leur fille. Son fichu caractère a fait fuir plus d'un futur prétendant. La demande d'Yves LE GOFFIC , ils ne l'espéraient plus !  

    Les amis d'Yves ont été drôlement surpris lorsqu'il leur a annoncé qu'il avait demandé Catherine en mariage. C'est vrai qu'elle est jolie femme mais 31 ans, c'est vieux ! En plus, le caractère de la belle est bien connu dans la région de Langoat.

    Yves a toujours aimé les difficultés mais là il risque d'être servi ! 

    Certains se sont même demandé si les amoureux n'avaient pas mis la charrue avant les bœufs, ce qui aurait eu pour conséquence de précipiter le mariage.

    Les voisines auront beau guetter certains signes, elles en seront pour leurs frais.

    Une petite Jeanne Yvonne naîtra le 20 mai 1801.

    Plus de 9 mois après le mariage, cela fera taire les commérages.

    La petite Jeanne Yvonne sera bientôt suivie de 2 soeurs et de 2 frères.

     

     

    Y comme Yves LE GOFFIC

     

    (source AD22 : acte de mariage de Yves LE GOFFIC et de Catherine LE GOFF)

    Le 7 octobre 1827, Catherine décède à Berhet, elle a 57 ans. Yves est veuf.

    Le 2 février 1831, après un peu plus de trois ans de veuvage, Yves convole de nouveau.

    La fiancée s'appelle également Catherine et elle a 27 ans ! Yves en a 54.

    Cette fois-ci c'est ses amis qui l'envient ....

    **************

    Yves LE GOFFIC et Catherine LE GOFF sont les sosas 192 et 193 de Ronan (côté maternel)

     

    Marielle BATHANY- LE GOFF

     


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  • Alors Marielle, pas trop fatiguée ? Prête pour le X ?  s'inquiète RALG lors de notre retour dans la cabine.

    Non je me me sens pas fatiguée physiquement. 

    Je me sens différente, différente de celle que j'étais ce matin, plus riche aussi, plus riche émotionnellement. 

    Je sais que demain, c'est un autre regard que je vais porter sur mes proches...

    Oh oui ! je suis prête pour le X, comme je suis prête pour le Y et le Z.

    Mais chaque chose en son temps, c'est l'heure du X, je presse le champignon et la cabine s’élève, emportée vers le passage spacio-temporel.

    Nous sommes à Saint Norvez (22) début juin 1787, la famille OMNES s'apprête à passer à table.

    La jeune fille de la maison, Marie-Laurence, 16 ans depuis mai dernier, vient de disposer les couverts.

    Philippe, le père est fatigué de sa journée, fatigué mais content. Il est cordonnier et le travail ne manque pas en ce moment.

    Marguerite LE CORRE la mère éteint sous la soupe, il faut la faire refroidir un peu. Les enfants sont installés à table.

    La famille, comme chaque soir, va pouvoir faire honneur au repas préparé par la maîtresse de maison et sa fille aînée.  

    Quand tout à coup quelqu'un frappe à la porte.  

    La famille est surprise, ils n'attendent personne ce soir. 

    Marie-Laurence, sur un signe de son père, se lève et va ouvrir la porte.

    Elle est surprise de découvrir sur le pas de la porte un François LIORZOU sur son trente-et-un.

    François LIORZOU est cordonnier comme son père.

    D'ailleurs les deux hommes se connaissent bien.

    Il vient certainement parler travail avec son père.

    L'affaire doit être urgente pour qu'il choisisse l'heure du repas pour venir lui rendre visite.

    - Bien le bonsoir, Marie Laurence, je souhaite m'entretenir avec ton père. 

    Sans prononcer une parole, la jeune fille fait pénétrer le visiteur dans la pièce principale. La famille s'est levée de table afin de l'accueillir.

    Marguerite se dispose déjà à lui proposer de partager leur repas.

    - Bonsoir Philippe, bonsoir Marguerite, bonsoir les enfants, François LIORZOU, ne semble pas très à l'aise, visiblement intimidé.

    - Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, Philippe, j'ai l'honneur aujourd'hui de venir te demander la main de Marie Laurence, ta fille.     

    Maintenant que c'est dit, François est beaucoup plus soulagé.

    Philippe et Marguerite sont surpris par la demande ou font semblant de l'être.

    Marie Laurence n'a que 16 ans et François en a 30.

    Philippe se dit quand même qu'un cordonnier comme lui serait un bon parti pour sa fille. 

    Et Marie Laurence dans tout ça ?

    Tous les regards se sont braqués sur elle.

    Je l'observe,moi aussi, elle semble bien surprise, mais également assez fière d'avoir suscité un tel intérêt.

    Philippe et Marguerite doivent réfléchir à la proposition, la réponse sera donc un peu différée.

    En attendant, ils invitent François à leur table, le plaçant déjà près celle qu'il espère pour fiancée.

    La réponse n'est pas encore donnée, pourtant je sais déjà que François et Marie Laurence vont se marier le 20 novembre prochain à Saint-Norvez (22).

    X comme mariage : la demande

    Ils auront sept enfants et résideront à Bégard (22).   

    Je quitte cette famille, en m'attardant sur cette jeune fille de 16 ans qui avant la fin de l'année sera une femme mariée. Je me demande si ce mariage n'est pas un peu, pour ne pas dire beaucoup, arrangé par la famille.

    J'espère que Marie Laurence aura été heureuse....

    ***********

    François LIORZOU et Marie Laurence sont les sosas 348 et 349 de Ronan.

    Philippe OMNES et Marguerite LE CORRE, les sosas 698 et 699.

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF  


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  • Le champignon W nous a déposé chez Yves Marie LOZAHIC et Françoise RICHARD. 

    Ce soir, c'est au tour de la famille LOZAHIC de recevoir les amis et les voisins pour la traditionnelle veillée.

    Nous sommes samedi soir, il fait déjà nuit noire dehors.

    Les pâtisseries confectionnées par Françoise, la maîtresse de maison, embaument la pièce principale.

    Ce soir, ils sont bien une quinzaine de personnes rassemblées pour la veillée.

    Les enfants de la maison sont particulièrement heureux car Jeanne PIERRES leur grand-mère est présente. Et avec mémé, c'est bien connu, on ne s'ennuie jamais.

    Elle sait drôlement bien raconter les histoires Mémé Jeanne !

    Les voisins et les amis ne se sont pas fait prier pour venir, ils connaissent tous ses talents de conteuse.

    Les adultes ont tous trouvé de quoi s’asseoir, les enfants se sont tous nichés dans le lit-clos.

    Mémé Jeanne s'est installée au chaud près de la cheminée. Elle n'est plus aussi vaillante qu'avant. Françoise, sa fille, la trouve plus fatiguée que d'habitude.

    Jeanne est née le 9 août 1791 à Brélidy (22). Elle a donc aujourd'hui 74 ans. Nous sommes début novembre 1865.  

    Jeanne est la fille de Jean PIERRES et de Marie Joseph LE SQUERN.

    Le 24 octobre 1811, à Plouëc, elle épouse Yves Marie RICHARD. Ils auront six enfants.

    Yves Marie décède le 7 décembre 1844. Le 9 novembre 1849 Jeanne va épouser en secondes noces Jacques BERROCHE à Plouëc. Elle sera de nouveau veuve en 1854. Depuis plusieurs années, elle demeure à Coatascorn (22). 

    Elle est très heureuse de passer quelques jours chez sa fille Françoise. Elle adore s'occuper de ses petits-enfants.

    Ce soir, Jeanne est la vedette de la soirée. Petits et grands attendent le début de l'histoire.

    W comme diWalit bugale !

    -"diwalit bugale !" commence Jeanne, attention les enfants ! Ecoutez bien mon histoire, je dois vous mettre en garde !

    Si vous entendez le galop d'un cheval  en pleine nuit, ne vous précipitez pas dehors !

     Car ce cheval ne s'est pas échappé, oh que non ! il tire la charrette de l'Ankou.

    L'Ankou guide le cheval mais il a deux aides, un tient la bride du canasson et un autre ouvre les barrières et les portes des maisons afin de faire le passage à l'Ankou .

    L'Ankou vient chercher celui ou celle qui sera bientôt mort...et on dit que les futurs morts entendent ce satané cheval avant de trépasser.....

    Les petits-enfants de Jeanne n'en mènent pas large.

    Jean Louis, 11 ans, François Marie, 9 ans et Marie Anne, 5 ans se cachent sous les draps du lit-clos. Il n'y a que la petite de 3 ans Françoise qui ne semble pas effrayée.

    Les enfants des voisins également boivent, en tremblant, les paroles de la mémé des petits LOZAHIC.

    Les adultes aussi ne pipent mot, tous écoutent. Ils connaissent tous une personne qui aurait entendu le cheval de l'Ankou. 

    Françoise RICHARD a déjà compris que ses enfants auront bien du mal à s'endormir ce soir.

    Pas que les siens d'ailleurs !

    Elle, elle les connait pas cœur les histoires de sa mère, il faut en prendre et en laisser comme disait son père.

    Elle se promet de demander à sa mère d'éviter les histoires d'Ankou.

     

    J'aimerai tant dire à Françoise de profiter de la présence de sa mère. De conserver dans sa mémoire, la vision de cette veillée, la vision de cette conteuse hors pair qu'était sa mère. 

    Elle n'en a plus pour bien longtemps. Dans moins d'un an elle entendra l'Ankou. 

    Jeanne PIERRES décédera à Coatascorn le 24 juillet 1866.

     

    ***************

    Yves Marie RICHARD et Jeanne PIERRES sont les sosas 110 et 111 de Ronan.

    Yves Maie LOZAHIC et Françoise RICHARD, les 55 et 56

    Marie-Anne LOZAHIC (la petite fille de 5 ans), le sosa 27  

    (diwalit bugale : attention les enfants) 

    L'ANKOU : http://www.lepaysbigouden.fr/pages/ankou.htm

     

             


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  • - Marielle, à toi de deviner qui nous allons rencontrer à travers les indices que je vais te donner. Cette personne est un homme, tu ne l'as pas encore trouvé mais tu connais sa fille et son gendre. 

     Pas encore trouvé ?  J'ai pas une boule de cristal moi !

    - Il porte les mêmes nom et prénom qu'un de tes héros de série.

    Le cerveau en ébullition, je passe en mémoire les héros de série. Je ne pense pas trouver dans l'arbre familial un Tony SOPRANO ou un Jack BAUER . Quoique un Tony SOPRANO, ne me déplairait pas, j'aurai ainsi de la matière pour le Challenge AZ 2018.

    - Non c'est pas Tony, pense aux séries de ton enfance !

     Nous sommes à la lettre V donc c'est tout naturellement que je pense à la série V les Visiteurs, mais sa diffusion date de 1983, donc ne colle pas avec mon enfance.

    - Bon je te donne un peu plus d'indices ! Le héros est architecte, un soir alors qu'il est prêt de s'assoupir au volant de sa voiture, il voit un soucoupe volante atterrir devant lui ...

    Ralg n'a pas besoin d'en dire plus.

    - David VINCENT, c'est David VINCENT ! la série Les Envahisseurs ! 

    -Gagné Marielle ! la lettre V va te faire découvrir non pas David VINCENT, mais un Vincent DAVID. Connaissant ta passion pour les séries, je n'ai pas résisté !

    Le champignon V nous expédie à Trézelan (22).

    Nous sommes le 21 juin 1738. Dehors le soleil brille de mille feux. 

    La maison de la famille DAVID est bien calme depuis quelques jours, les enfants jouent sagement. Le temps est comme suspendu.

    Depuis ce matin, la famille s'est rassemblée, tout le monde chuchote.

    Je viens d'apercevoir une petite fille et je fais comprendre à Ralg que je préfère que nous restions près d'elle. Son petit air volontaire m'attire. DAVID Vincent peut attendre !   

    La petite Jeanne du haut de ses 4 ans a compris qu'il se passait quelque chose. Sa maman n'a pas de temps à lui consacrer. Heureusement que Françoise, sa grande soeur de 7 ans, veille sur elle. 

    Jeanne s'est réfugiée prés de l’âtre. Elle attend patiemment que sa grande soeur vienne la rejoindre.

    Elle observe les personnes autour d'elle, elle les connait mais pas toutes. Ses oncles et tantes, en passant près d'elle, lui caressent les cheveux et la félicitent d'être si sage.   

    Jeanne se demande quand Françoise va revenir. C'est son Tonton François qui est venu la chercher, lui disant qu'il fallait être courageuse car papa demandait à la voir pour lui dire au revoir.

    Papa n'a pas demandé a voir Jeanne, Jeanne est triste....

    Tout le monde pense qu'elle est trop petite pour comprendre. Elle sait que Papa est très malade, elle l'entend tousser beaucoup beaucoup.

    Hier, elle s'est glissée près de son lit, mais il l'a vu et lui a ordonné de s'éloigner. Maman aussi n'était pas contente....

    Jeanne vient de remarquer qu'un nouveau personnage vient de rentrer dans la maison, c'est Monsieur le recteur. Il est très grand, toujours habillé en noir, il fait peur à Jeanne. Françoise le trouve gentil, pas elle !

    Jeanne croit entendre sa mère pleurer, elle s'inquiète mais n'ose pas quitter son abri. Elle a bien fait car Françoise est venue la rejoindre. Françoise pleure. Jeanne pensait que Maman allait venir, mais non elle est restée près de Papa.

    Le recteur récite une prière comme le dimanche à l'église, l'assemblée reprend la prière. Françoise chuchote à Jeanne :

    - Prie Jeanne, il faut prier pour Papa, Papa est parti rejoindre les anges. Jeanne ne comprend pas ce que lui demande Françoise, elle ne sait pas encore prier, elle ne sait pas qui sont les anges....

    Ces petites filles sont deux des trois filles de Vincent DAVID et de Catherine STEUNOU.

    Vincent et Catherine se sont mariés le 3 novembre 1729 à Brélidy (22). Ils auront quatre enfants, un garçon Vincent et trois filles Françoise, Jeanne et Louise.

    Le garçon va mourir en bas âge. 

    Vincent David tombe malade en 1738, il a 37 ans. Il décède le 21 juin 1738 à Trézélan. Le lendemain il sera inhumé  en présence de Catherine, sa veuve, de François son frère et de Vincent STEUNOU son beau-frère. 

    V comme Vincent DAVID

    Le 20 novembre 1738 à Plouëc , Catherine épousera en seconde noces Rolland René COLLET. Avec qui elle aura au moins trois enfants.

      *********************

    Vincent DAVID et Catherine STEUNOU sont les sosas 582 et 583 de Ronan (côté paternel)

    La petite Jeanne est son sosa 291.

     

    Marielle BATHANY- LE GOFF

     

     

       


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