• Vendredi 20 novembre , c'est déjà l'avant dernier jour de la troisième semaine du Challenge AZ 2020. Nous en sommes à la lettre R.

    Il est l'heure de découvrir quel ancêtre a pris la plume ou le clavier pour me parler de lui.

     

    "Ma chère Marielle,

     

    Je suis un enfant naturel,

    Certains disent un enfant de l'Amour,

    Pour d'autres, je ne suis qu'un bâtard 

    Mais le plus important c'est que je sois l'ancêtre de ton Ronan.

     

    Je suis Henry, le second fils d'Olive RAOUL.

     

    En 1744, ma mère et sa sœur Catherine, déjà orphelines de père depuis une dizaine d'années, perdent leur mère.

    Elles demeurent dans la paroisse de Coatascorn (22).

     

    Le 11 mai 1746, ma mère accouche de mon frère Yves.

    Elle n'a pas de mari, le petit est dit illégitime.

     

    Le bébé ne vivra que six mois

    Six ans plus tard, ma mère récidive.

    Et je viens au monde le 21 décembre 1752 .

    Comme pour mon frère défunt, pas de géniteur à l'horizon pour me donner son nom .

    Je vais donc hériter de celui de ma mère comme c'est le cas pour les enfants illégitimes.

    Je fus baptisé au nom d'Henry RAOUL le jour même de ma naissance.

     Mes parrain et marraine furent Henry MORVAN et Marie Anne LE BOURDONNEC.

     

    J'ai 12 ans lorsqu'en 1764 ma mère, âgée de 43 ans, épouse René ELLIET, un vieux veuf de 70 ans .

    Dix ans plus tard , elle est veuve.

    En 1774, ma tante Catherine perd aussi son époux , Mathieu LE TOUARIN.

    Catherine demeure depuis son mariage dans la paroisse de Prat (22).

    Elle n'a jamais eu d'enfant.

    Ma mère décide de quitter Coatascorn (22) pour Prat (22) pour y rejoindre sa sœur .  

     

    Je les perds toutes les deux en 1786, ma tante décède le 3 juin et ma mère le 4 c'est è dire le lendemain.

     

    Du jour au lendemain, je suis orphelin !

    J'ai 22 ans.

    Et je ne suis pas près de me marier.

    Mon statut d'enfant illégitime y est peut être pour quelque chose.

    Ou alors il y a une autre explication …..

     

    Je rencontre celle qui deviendra mon épouse plus de trente après le décès de ma mère et ma tante.

    J'ai 53 ans lorsque j'épouse une jeune femme de 35 ans .

    Elle est originaire de la paroisse de Runan (22).

    J'épouse Clotilde la fille de Jean LE GOAZ et de Jeanne DAVID.

    La noce a lieu le 23 octobre 1805 à Runan (22).

     

    Mes beaux parents ne sont plus de ce monde.

     

    R comme Henry RAOUL

    Mariage Henry RAOUL et Clotilde LE GOAZ

    Archives départementales des Côtes d'Armor 

     

    Mon métier de mercier m'a permis d'accéder au statut de petit propriétaire.

    Je peux donc entretenir une épouse et même des enfants.

    J'aspire à devenir père, alors que moi j'ai fait sans.

    Mon enfant ne sera pas illégitime, et ne subira pas les vexations et le mépris.

     

    Le  2 octobre 1808, c'est avec émotion que je tiens mon fils dans mes bras .

    Mon petit Pierre est né.

    J'ai 56 ans.

    J'ai peut-être l'âge d'être son grand-père mais je suis si fier d'être son père.

     Pierre, mon fils légitime, est le plus beau cadeau que j'ai reçu de la vie.

     

    Il est ma réussite !

     

    C'est donc avec déchirement que trois ans après sa naissance , je vais devoir le quitter car Dieu me rappelle à lui.

    Je ferme les yeux pour toujours le 15 septembre 1812 à Runan. (22).

     

    Moi, Henry RAOUL, le bâtard, je laisse à mon fils unique, le trésor qui m'a tant manqué, la légitimité.

    Moi , Henry RAOUL, l'enfant illégitime, je suis heureux de constater qu'une part de moi est toujours bien vivante à travers ma descendance.

     

    Merci, chère Marielle de publier sur ton blog ces quelques lignes qui pour moi sonnent comme une revanche , ma revanche !

     

    L'ancêtre 144 de Ronan          

      Henry RAOUL le fils d'Olive !"

     

    ********

     

    Olive RAOUL est le sosa 289 - Génération 9 de Ronan .

    Henry RAOUL et Clotilde LE GOAS sont les sosa 144 ET 145 - Génération 8-( côté paternel)

     

     

    Marielle BATHANY -LE GOFF

     

     


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  • Jeudi 19 novembre, allons découvrir la 17ème lettre d u Challenge AZ 2020 : le Q

     

    " Chère Marielle,

     

    Je me suis portée volontaire pour représenter la lettre Q de ton Challenge AZ.

    Ma vie n'a pas été très passionnante, ni trépidante.

    En résumé , j'ai été une fille qui a toujours obéi à son père, une femme qui a écouté son mari et une chrétienne qui a toujours respecté le représentant de son Dieu, c’est-à-dire Monsieur le Recteur.

    Je suis la petite dernière de ma famille.

    Lorsque je suis née le 23 janvier 1665 à Lézardrieux (22), mes parents avaient déjà six enfants.

    Trois filles et trois garçons, occupaient déjà le terrain.

    Il allait falloir faire de la place pour le septième et après tout !

    Qu'importe que ce soit un garçon ou une fille !

    Mes parents n'avaient pas de préférence, Dieu avait déjà bien fait les choses… à moins que ce ne soit le hasard…

    On prendrait ce qui arriverait , ce qui arriva ce fut moi ! Jeanne !

    Je suis donc la dernière fille de François QUEMAREC et de Jeanne FEUTREN.

    Anne ma sœur aînée avait déjà 18 ans à ma naissance.

    Et je dois bien avouer qu'elle a plus été pour moi une seconde mère qu'une grande sœur.

    Des sœurs , je n'en manquais pas , avec Louise et Fiacrette.

    Et j'avais mes trois grands frères Yves , Thérésien et Charles.

    Aussi bien entourée, je me souviens d'une enfance heureuse.

     

    J'ai vingt-cinq ans lorsque j'envisage de me marier.

    Mon fiancé est de Lézardrieux.

    Il s'appelle  Jacques LE ROUX.

    Je l'épouse à Lézardrieux (22) le 6 février 1690.

    Mes parents sont heureux d'avoir marié la petite dernière.

    Je fais d'après eux un bon et beau mariage.

    Je suis heureuse de pouvoir leur donner cette joie.

    J'espère pouvoir très bientôt leur présenter leur premier petit-enfant.

    C'est chose faite le 6 août 1691, je mets au monde Marie ma première fille.

    Hélas , la mort me l'enlève le 19 septembre suivant.

    Le 23 avril 1693, je donne à mon mari son premier fils que nous prénommons Guillaume.

    En 1696 le 19 janvier , c'est un petit Yves qui voit le jour, nous le perdons quatre mois plus tard.

    Mes parents ne sont plus là pour me soutenir dans cette épreuve.

    Mon père est mort en 1694 âgé de 74 ans  et ma mère en 1695.

    Elle avait 70 ans.

    Mais la vie est plus forte que tout et en 1697, un nouveau bébé s'annonce.

    Louise vient au monde le 23 mars 1697.

    Elle sera suivie par l'ancêtre de Ronan.

    Le sept octobre 1699 voit naître Jacques.

     

    Q comme Jeanne QUEMAREC

    Acte de naissance de Jacques LE ROUX  Archives départementales des Côtes d'Armor

      

    Le 25 avril 1702, une nouvelle fille, Anne, fait son entrée dans la famille.

    De nouveau enceinte, je donne le jour à Etienne Gabriel le  18 mars 1704.

     

     J'ai 42 ans lorsque j'accouche de mon dernier enfant, un fils que nous appellerons Jean.

     

    Les années passent , Jacques, mon époux meurt le 8 août 1721, il a 61 ans

    Les enfants grandissent….

    Puis ils nous quittent pour créer à leur tour leur propre famille.

    En 1729, notre fille louise épousera Claude KERLEAU tandis que la même année notre fils Estienne Gabriel convole avec Françoise JANVIER.

    En 1733, Jacques épousera Marguerite JANVIER à Lanmodez (22).

    Hélas, je n'assisterai pas au mariage.

    Le mariage des ancêtres de Ronan a lieu le 26 octobre et moi j'ai quitté cette terre depuis le 30 mars.

    Le 31 janvier 1736 Anne épouse Jean LASBLEIZ en premières noces. Veuve, elle se remariera en 1743 avec Yves BIDAMENT.

     

    Voilà en quelques lignes, les 68 années de ma vie , une vie simple et respectueuse.

    Pas de quoi écrire un roman…

    Pourtant je suis heureuse de savoir que ces quelques lignes seront publiées sur ton blog afin qu'on se souvienne de moi.

    Je t'en remercie.

     

    L'ancêtre 573 de Ronan

    Jeanne QUEMAREC épouse LE ROUX"

     

    *******************************

     

    Jacques LE ROUX et Jeanne QUEMAREC sont les sosa 572 et 573 de Ronan -Génération 10 - (côté paternel)

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF

     

     

     

     

     


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  • Je prends connaissance ce soir de la lettre P.

     

    "Bien chère Marielle,

     

    Je viens à mon tour par ce message te parler de moi et de ma famille.

    Enfin te parler de moi et surtout de mon prénom !

    Je ne l'aime pas !

    Je pensais juste te dire que je ne l'appréciais pas beaucoup mais je tiens à être franche et à te dire la vérité.

    Je ne l'aime pas , je le hais !

    Je l'ai hérité , comme c'est la coutume , de ma marraine, Pétronille FOUCAULT.

     

    Si ce prénom, il est vrai pas très répandu à Prat (22), est une aubaine pour faciliter tes recherches, il m'a rendu, par moment, la vie difficile.    

     

    Pourtant, je porte le prénom d'une sainte catholique, vierge et martyre, fêtée le 31 mai.

    Qui, en plus, est connue pour être la fille spirituelle du Prince des Apôtres, Pierre, premier évêque de Rome.

    La grande beauté de cette Pétronille avait attiré un noble romain, Flaccus, qui en était tombé éperdument amoureux.

    Il décida donc de l'épouser.

    Mais la belle désirait plus que tout conserver sa virginité pour pouvoir la consacrer à Dieu.

    Elle refusa donc d'épouser le prétendant.

    Furieux par son refus, Flaccus lui donna trois jours pour lui accorder sa main.

    Désespérée, la belle Pétronille entama un jeûne et entra en prières .

    Dieu sensible à ses suppliques la rappela à lui.

    De retour à la fin du délai de trois jours, Flaccus, au lieu d'épousailles dut se contenter de funérailles.  

     

    Ne porter que ce prénom, serait plutôt flatteur, j'en conviens.

    Ce qui me convient beaucoup moins ce sont les variantes de ce prénom et surtout une  variante que je ne supporte plus. 

     Je veux parler de Péronnelle.

    Que ce soit dans les écrits officiels ou dans ma vie quotidienne, la variante à souvent été utilisée.

    J'ai appris que le terme 'Péronnelle" désigne une femme ou une jeune fille sotte et bavarde.

     Et que dire de l'expression "Chanter la péronnelle" qui s'entend comme "dire des sottises"  ! 

    Et pour couronner le tout il existe une vieille chanson du XVème siècle qui parle d'une femme acariâtre prénommée Péronnelle.

    Quand certains parlent de la Péronnelle DANIOU, je vois bien à quoi ils font référence.

    J'ai l'impression que tous se moquent de moi ! 

    Affublée de ce prénom , je me sens ridicule.

    Alors Pétronille, oui , mais Péronnelle , non pas question !

    J'en veux pas comme prénom !

    Je  sais, je sais, le ridicule ne tue pas…..et surtout pas ceux qui sont déjà de l'autre côté…. 

     

    Heureusement que mon acte de naissance est bien établi au prénom Pétronille.

    Tu penses bien que c'est la première chose que j'ai vérifié !

     

    P comme Pétronille DANIOU de Prat (22)

    Acte de naissance de Pétronille DANIOU - Archives départementales des Côtes d'Armor

     

    Je suis née le 15 mars 1727 à Prat (22).

    Mes parents Ollivier DANIOU et Anne ROUZAUT étaient mariés depuis le 14 novembre 1724.

    Mon père savait signer ce qui était remarquable pour l'époque.

    J'ai une sœur aînée, Marie, née le 8 octobre 1725.

    Et un jeune frère né le 4 janvier 1731 qui porte le prénom d'Yves.

    Le 20 janvier  1755, je me marie à PRAT (22).

     J'ai 28 ans.

    J'épouse Toussaint JEZEQUEL.

    Jeunes mariés nous nous installons dans ma paroisse d'origine.

    Mes deux premiers enfants naissent à Prat (22), Anne le 6 février 1756 et François le 15 avril 1747.

    Je pense que tu as deviné que ce François deviendra un jour ton ancêtre.

    Puis nous déménagerons pour nous établir dans la paroisse de Brélidy (22).

    Le 16 décembre 1759, je donne naissance à Bertrand.

    Le 23 juillet 1761, c'est un petit Augustin que nous accueillons.

    Notre cinquième enfant sera une fille, Catherine née le 12 décembre 1763.

    Jean François naît le 14 septembre 1765.

    Nous n'allons pas tarder à quitter Brélidy (22) pour la paroisse de Plouëc (22).

    Dans cette nouvelle paroisse, nous nous installons dans le quartier de la Belle Eglise.

    Ce quartier doit son nom à une chapelle , un cimetière encercle la chapelle.

     C'est ce lieu qui deviendra la dernière demeure de notre petite Catherine décédée dans sa troisième année, le 7 août 1766.

    Le 15 janvier 1768, Anne notre dernier enfant vient au monde , nous la perdrons l'année suivante le 16 novembre 1769.

    Elle rejoindra sa grande sœur Catherine dans le cimetière de la Belle Eglise.

     

    Les années passent, certains de mes enfants vont se marier et me voilà déjà grand-mère.

    Le 14 mai 1797, je quitte pour toujours mon époux et ma famille.

    J'ai 70 ans.

    Même lors de la déclaration de mon décès, mes deux fils, François et Bertrand ont oublié que mon prénom est Pétronille et non Péronnelle.

    P comme Pétronille DANIOU de Prat (22)

    Acte de décès de Pétronille DANIOU - Archives départementales des Côtes d'Armor

     

    Je ne peux me tourner que vers toi Marielle , pour te demander une faveur.

    Je souhaite n'être identifiée que sous le prénom de Pétronille dans l'arbre familial de Ronan.

     

    Je t'embrasse

     

    Ton aïeule Pétronille DANIOU épouse JEZEQUEL"

     

    *******************

     

    Pétronille DANIOU et Toussaint JEZEQUEL sont les sosa 820 et 821 de Ronan - génération 10   (côté maternel)

          

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF

     

     


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  • Mardi 17 novembre, un nouveau message pour la lettre O attend bien sagement mon clic d'ouverture …

     

    "Ma chère petite fille,

     

    Tu me trouveras dans ton fichier Hérédis  sous les numéros sosa 397 et 429 de la génération 9, identifiée aux nom et prénom de Marthe OLLIVIER .

    Je suis mariée à Pierre LE JEAN ou JEAN tout court , tout dépend  de l' acte consulté.

    J'ai bien compris que tu étais bloquée sur mon identité et ce depuis plusieurs années.

     La recherche par couple de Corail-Net, ne semble pas connaître de Pierre JEAN et de Marthe OLLIVIER.

    Corail ne sait que te dire : "Aucun acte ne correspond à vos critères de recherches".

    Je pense que tu as consulté également Généanet en espérant une piste , mais rien de significatif n'a retenu ton attention .

    Tu as donc mis de côté cette branche, ma branche….

     

    D'autres branches étaient plus faciles à explorer.

    Sois rassurée, je ne t'en veux pas !

     

    Par contre si je rencontre les deux gendres de mon fils Yves , je t'assure qu'il vont entendre parler du pays !

    Ces Messieurs se portent volontaires pour aller déclarer le décès de leur beau père à la mairie et ils ne sont même pas capables de donner l'identité officielle de la mère de celui-ci !

    Ils ne sont pas capables de donner mon identité !

    Passe encore pour le prénom, il y a fort à parier que je préférais me faire appeler Marthe plutôt que Mathurine.

    Il est courant par chez nous que le prénom usuel ne soit pas l'officiel .

    Mais mon patronyme, lui, n'avait pas à être réduit !

    Je porte un nom composé et j'y tiens !

    Mon nom de famille est OLLIVIER HENRY.

    Je suis Mathurine OLLIVIER HENRY.     

     

    O comme Mathurine OLLIVIER HENRY

     Acte de décès d'Yves LE JEAN - Archives départementales des Côtes d'Armor   

      

    Je sais qu'en utilisant la fameuse recherche spéciale numéro 5 de Corail-Net, un mariage JEAN-OLLIVIER HENRY aurait forcément attiré ton attention.

     

    Mais je ne peux pas attendre Marielle, que tu te décides enfin à étudier de nouveau ma branche. Aussi je vais te confier quelques informations.   

     

    Je suis la sixième enfant de Louis OLLIVIER HENRY et de Marie LE MOING.

    Mes parents se sont mariés le 14 février 1729 à Plouëc (22).

    Ils étaient cultivateurs.

    Après leur mariage ils se sont installés dans la paroisse de Ploëzal (22).

    Mes deux frères aînés , René et Michel, des jumeaux,  y sont nés en novembre 1729 et Jeanne Marie en 1730.     

    Puis la famille s'installera à Plouëc (22).

    Pierre Marie et Jan vont naître en 1732 et 1733.

    Le 15 septembre 1734, une petite Mathurine pointe le bout de son nez, c'est moi !

    Je suis accompagnée par Yvonne , ma jumelle.

    Hélas , vingt jours après notre naissance , ma sœur décède.

    En 1736, une nouvelle petite sœur, Jeanne Etiennée, vient au monde.

    Elle aura pour parrain et marraine , Etienne LALANDE GIRARD sieur de Lalande  , un noble escuyer et une Demoiselle Jeanne DENIS.

     

     

    Le 6 mai 1738, nous perdons notre maman.

    Notre père ne se remariera pas.

     

    Nous l'accompagnerons à sa dernière demeure bien des années plus tard , en 1773.

    Dix ans avant de perdre mon père, j'ai uni ma vie à Pierre LE JEAN.

    Nous nous sommes mariés à Plouëc (22) le 17 janvier 1764.

    Le 4 mars 1765, je mets au monde mon premier fils Yves , c'est lui qui sera ton ancêtre.

    De 1766 à 1776, cinq autres enfants vont naître.

    Une fille que nous prénommerons Anne Jeanne et quatre garçons, Ollivier, Guillaume, Louis et Pierre.

    Mes petits Ollivier et Guillaume vont mourir en bas âge. 

    Le 26 juin 1784 à Plouëc (22), Pierre mon époux meurt.

    Il avait soixante ans.

    Je suis veuve.

    J'ai cinquante ans .

     

    Le 10 janvier 1796, j'assiste au mariage à Plouëc (22) de mon fils Yves et de Catherine LE CORRE.

    Yves épouse une jeune veuve de 17 ans.

    Il a 29 ans .

    Dans huit ans , mon cher Yves sera veuf , père éploré et orphelin .

    Le 16 mars 1804, âgée de 25 ans, sa femme Catherine décède.

    Elle lui laisse trois enfants.

    Le 13 avril 1804, Guillaume, son petit dernier de treize mois, succombe à son tour.

    Et pour finir , moi , Mathurine OLLIVIER HENRY, sa mère, je quitte ce monde le 21 décembre 1804.

    J'ai 75 ans.

     

    1804 n'est vraiment pas une bonne année  pour notre famille !

     

    Maintenant, je vais devoir te quitter.

    Je tiens absolument à avoir une petite conversation avec les deux gendres d'Yves et je t'assure qu'ils vont regretter de m'avoir contrariée.

    Un de ces deux personnages est le sosa 98 de Ronan.

    Il va regretter d'avoir ralenti tes recherches , c'est moi qui te le dit !

    En attendant , je te laisse le soin de faire bon usage des éléments que je t'ai confiés.

     

    Ton aïeule

    Mathurine OLLIVIER HENRY (dite Marthe)

    *********

    Pierre LE JEAN et Mathurine OLLIVIER HENRY sont les sosas 396 et 397 ainsi que 428 et 427 de Ronan - génération 9 -(côté maternel)

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF


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  • Nous attaquons la troisième semaine du challenge AZ 2020.

    En utilisant la fonction recherche intelligente d'Hérédis , j'ai fait la liste des ancêtres dont le nom de famille commence par un N. J'en ai trouvé 10 .

    Puis j'ai utilisé la même fonction pour le prénom , j'en ai 9.

    Le patronyme et le prénom NICOLAS montent sur le podium suivi par NOEL….

     

    "Bien chère petite-fille,

     

    Et bien non ! Ce n'est pas une NICOLAS qui s'adresse à toi mais une NAIL.

    Je suis le sosa 473 de Ronan.

    Je suis une des ascendantes de la branche de Germaine BATHANY, ta mère.

    Mon prénom est Vincente. Mon patronyme est NAIL !

    Je suis Vincente NAIL épouse LE GENDRE.

     

    Tu n'as pas encore réellement consacré du temps aux recherches concernant ma famille.

    Il y a maintenant plusieurs années , tu as récupéré certaines informations, sur Généanet, je suppose, en te disant que tu vérifierais plus tard ….et le plus tard …on sait que ça peut prendre plusieurs années.

     

     Tu as également repoussé ces vérifications par manque de sources.

    Ah il a bon dos le manque de sources !

    Il est vrai que les Archives du Finistère ne proposaient pas encore en ligne l'état civil et les actes paroissiaux des communes du Département.

    Mais depuis, certaines communes sont disponibles .

     

     

    Plus facile encore... si tu avais pris la peine d'interroger la base Récif du Centre Généalogique du Finistère, tu aurais sans problème trouvé 27 actes relevés concernant la famille de mon fils Pierre et de son épouse Françoise ROLLAND de qui tu descends.

    Même dans la base BAGAD qui recense les généalogies des adhérents du Finistère, il y avait une trace de moi.

    Grâce à cela tu aurais au moins modifié le prénom de mon époux qui n'a jamais été Maurice mais René !

    Bon pour te faire gagner du temps , j'ai modifié moi-même le prénom de mon mari dans ton fichier Hérédis. 

    Je ne supportais plus de me voir mariée à un Maurice... 

    Tu aurais découvert que nous ne sommes pas Finistériens ! 

    Et avant que tu ne te précipites sur Corail-Net je te confirme que nous ne sommes pas  non plus Costarmoricains. 

     

    Nous sommes Morbihannais ! 

     

    Le 26 février 1748, à Guillac (56) , une paroisse non loin de Josselin (56) dans le Morbihan, j'ai épousé René LE GENDRE.

     

    N comme Vincente NAIL

     Mariage René LE GENDRE et Vincente NAIL

    Archives départementales du Morbihan   

      

    Mathurine , notre aînée naît le 27 novembre 1748 , elle sera suivie de Perrine, Pierre, Jean et Françoise.

    Notre petite Perrine meurt à l'âge de deux ans.

    Françoise et Jean disparaissent en avril 1759, à dix jours d'intervalle.

    Nous quittons Guillac (56) pour nous installer dans la commune voisine de La Croix Helléan (56).

    Dans cette commune , naîtront mes trois derniers enfants, en 1760 , une fille Marie, Jeanne en 1762 et en 1763, mon petit dernier, Jean.

    En 1776, Jeanne meurt. Elle a tout juste quatorze ans.

    Le 18 mai 1781, c'est mon mari, mon René qui me quitte pour un monde soit disant meilleur d'après Monsieur le recteur.

    Je suis veuve.

    N comme Vincente NAIL

     

    En 1783, ma fille Mathurine est demandée en mariage par Jacques THEBAULT .

    A 35 ans, elle accepte.

    Mon fils Pierre a quitté notre région.

     

    Tailleur de pierre de métier , il travaille dans les carrières de l'Ile Longue en la paroisse de Crozon (29) dans le Finistère.

    C'est à Crozon qu'il va tomber amoureux . En août 1786, il m'informe de ses projets de mariage.

    Il me demande mon accord pour épouser sa dulcinée.

    Il me faut dire oui très vite car j'ai bien compris que dans quatre mois je serai grand-mère d'un petit finistérien.

    Je formalise cette autorisation chez Monsieur le notaire comme il se doit.

    Bien entendu, je n'assiste pas au mariage, Crozon c'est le bout du monde !

    Mon Pierre a épousé sa Marie Françoise ROLLAND .

     

    De cette union, huit enfants vont naître. Quatre atteindront l'âge adulte.

     

    Puis à la surprise générale en 1796, ma fille Marie, 35 ans, décide d'accorder sa main à Gilbert AMIOT . 

    Ma disparition depuis cinq ans y est peut-être pour quelque chose....

    En effet , depuis le 23 septembre 1791, j'ai rejoint dans l'autre monde mon cher René.

    En 1800, c'est mon fils Jean qui convole avec Anne CHATEL . 

    L'année 1800 verra également mourir ton ancêtre, mon fils Pierre. 

    Mon ascendance sera certainement un peu difficile à trouver, mon acte de mariage ne donne pas d'élément .

    Sur Généanet , on dit que je suis la fille de Jan NAIL et de Jacquette LE CLER.

    A toi de chercher ...moi faut que je te laisse mon René m'attend.

     

    Ton ancêtre morbihannaise 

    Vincente NAIL épouse LE GENDRE"  

     

    ****************

     

    René LE GENDRE et Vincente NAIL sont les sosa 472 et 473 de Ronan - Génération 9 - (côté maternel)

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF   


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