• J’ai encore en tête le tableau Excel proposé par Barbe.

    Je m’en veux de n’y avoir pas pensé avant ! Quelle gourde !

    Alors qu’au bureau je fais créer des tableaux Excel pour un oui, pour un non, je ne suis même pas fichue d’y penser pour gérer mes recherches généalogiques.

    Mais Maman me rappelle à l’ordre ! Il est grand temps de passer à la lettre suivante.

    N’oublions pas qu’une autre réunion m’attend après celle-ci.

    Il ne s’agit pas d’être en retard !      

    Le nouvel intervenant compte beaucoup pour ma mère et pour cause !

    C’est un BATHANY comme elle !

    « Marielle, je suis fière de te présenter un de mes nombreux cousins.

    Né à  Cosquérou comme moi !

    Mais je vous laisse faire connaissance »

    Un petit homme au visage buriné, au regard malicieux et très souriant s’apprête à me parler de lui.

    C’est avec admiration que l’assemblée observe ce finistérien.

    « Bonjour Marielle, enchanté de faire ta connaissance !

    Ta mère m’a beaucoup parlé de toi et de tes recherches familiales.

    Ta mère et moi savons que nous sommes de la même famille.

    Mais nous n’avons pas encore trouvé la connexion entre nous.

    Nous espérons que tes recherches pourront y remédier.

    Je suis né à Cosquérou, un lieu que tu connais bien !

    Tu y as des souvenirs d’enfance de vacances chez ta grand-mère puis chez ta tante.

    Je suis donc né le 24 février  1883, à Cosquérou en Telgruc sur Mer.  

    Mes parents étaient Allain BATHANY et Anna ALIX.

    J’avais 15 ans quand j’ai quitté Cosquérou.

    En 1898, j’ai embarqué comme mousse sur le Travailleur.

    Moi mon rêve c’était de naviguer, de faire carrière dans la Marine.

    J'ai choisi la Marine Marchande.

    J’ai fait carrière aux Vapeurs Brestois.

    J’ai travaillé dur et après avoir été novice puis matelot, je suis devenu patron au bornage en 1907.

    On m’a confié le commandement de plusieurs navires , le Rapide, l’Expresse et le Camaret.

    Je me souviens encore du tout premier service de remorquage à Brest que j’ai effectué.

    Le remorquage de voiliers, j’ai adoré !

    J’ai aussi eu l’occasion de sauver quelques personnes de la noyade.

    J’ai souvent été félicité pour mon courage.

    Pourtant, pour moi il n’était pas question de courage mais juste de faire mon devoir, mon devoir d’homme, mon devoir de commandant. 

    Je suis fier d’avoir transporté un nombre incalculable de personnes en toute sécurité.

    Je suis fier d’avoir été utile à mes contemporains.

    Aussi j’ai été bien surpris, mais tellement heureux, lorsque le Ministre de la Marine Marchande m’a décerné la Croix de Chevalier du Mérite Maritime.

    Tu vois, Marielle, j’ai eu une vie bien remplie.

    J’ai navigué plus de 40 ans entre le port de commerce et tous les ports de la rade de Brest.

    J’ai eu une vie de famille que tes recherches je l’espère te feront découvrir.

     J’ai quitté cette vie à Brest en 1973, j’avais 90 ans »

    N comme Navigation de Louis BATHANY

    Louis BATHANY, Patron au bornage - Brest  

    La Dépêche de Brest 1938

    *********************

    De nombreux indices me font dire que Louis BATHANY cousine avec ma mère. Les recherches sont en cours.

     

    Marielle BATHANY- LE GOFF


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  • La levée du corps de Jean a laissé l’assemblée bien silencieuse.

    Je suppose que tous pensent à leurs derniers instants sur terre.  

    Je n’ose pas briser le silence qui s’est installé, mais une voix féminine vient de s’élever et fait l’effet d’un électrochoc.

    « Il faut bien mourir un jour non ? Le passage de l’autre côté est forcément différent pour chacun car il n’y a pas un destin identique.

    C’est la règle du jeu et en venant au monde nous l’avons tous acceptée et si c’était à refaire, je suis certaine que nous l’accepterions encore !

    Aujourd’hui, nous avons la chance de témoigner ! Alors témoignons ! Il en restera toujours quelque chose»

    C’est une petite bonne femme qui a pris la parole.

    Une maîtresse de maison énergique à n’en point douter.

    Si mari il y a, il ne devait pas être à la noce tous les jours !

    Mais voilà qu’elle s’en prend à moi …..

    «  Marielle, tu peux te féliciter de m’avoir bien fait rire et même pleurer !

    J’ai adoré vous voir avec Jean Michel faire le tour des cimetières de Pouldouran à Runan pour retrouver ma trace, vous précipiter sur les plus anciennes tombes, tenter par tous les moyens de lire les inscriptions effacées par le temps……

    J’ai adoré te voir t’agiter dans tous les sens , rien que pour moi !

    J’occupais ton esprit, mon dieu que c’était plaisant, je me sentais presque revivre.

    J’avais encore de l’importance pour quelqu’un.

    Je pense que tu as deviné qui je suis non ? »

    Mes yeux sont noyés de larmes. Il faut que je me reprenne. j’ai juste besoin de quelques secondes.

    Celle que je cherche depuis si longtemps est enfin devant moi.

     « Oui j’ai deviné, tu es Barbe, Barbe Morvan le sosa 81 de la 7ème génération de l’arbre de Ronan.

    Je sais que tu es née à Plouaret le 8 octobre 1836.

    Tes parents étaient François Morvan et Jeanne Yvonne GUYOMARD. Tu avais un frère François Marie et une sœur Marie Yvonne.   

    Tu as épousé un veuf,  sabotier de profession.

    Il s’appelait Jean Louis LIRZIN.

    Vous vous êtes mariés à Plouaret le 21 janvier 1863. Tu avais 26 ans et lui 28.

    Vous allez avoir sept enfants. Jean Louis en avait déjà trois d’une précédente union.

    Tu es la troisième et dernière épouse de Jean Louis LIRZIN.

    J’ai compris que le métier de Jean Louis vous poussait à déménager souvent pour trouver de l’ouvrage.

    J’ai suivi ta trace sur les communes de Plouaret, Le Vieux-Marché, Tréduder, Trégrom, Carnoët….

    Puis soudain, tu as disparu.

    J’ai compris que Jean Louis était seul. Jean Louis a fini sa vie chez sa fille aînée à Pouldouran en 1909.

    J’ai cherché ton décès dans toutes les communes des alentours. Même Corail-net n’a rien pu pour moi !

    - Que Corail-net des Côtes d’Armor ne puisse rien faire pour toi, c’est certain !

    Mais sachant que nous déménagions régulièrement, tu aurais pu penser à consulter une autre base de données.

    Récif la base de données du Finistère, t’aurait donné une réponse !   

    Tu as interrogé Récif il y a déjà plusieurs années, le résultat était négatif mais tu n’as pas pensé à renouveler l’opération.

    Tu obtiendrais aujourd’hui que je suis décédée le 23 février 1901 à Poullaouen dans le Finistère.

    J’avais 68 ans.

    Je souhaite également profiter de notre rencontre pour te soumettre une idée qui je pense devrait t’aider dans tes recherches.

    J’ai constaté que les bases de données font l’objet de mises à jour régulières, il est donc nécessaire de les réinterroger périodiquement.

    Je te propose un tableau excel qui reprendrait la totalité des actes qui te manquent. Il te sera alors facile d’interroger périodiquement  les deux bases.

    -Merci ma chère Barbe d’avoir résolu cette épine généalogique qui me tenait à cœur. Merci pour cette proposition de tableau Excel, je suis étonnée de ta connaissance en bureautique.

    - Tu sais Marielle, il faut bien s’occuper de l’autre côté, et comme il est possible d’apprendre à tout âge, j’en profite ! »

    Une sacrée bonne femme la Barbe Morvan..... je vais illico presto mettre en place le tableau Excel qu’elle me conseille !

     

    M comme MORVAN Barbe de

     Acte de décès de Barbe MORVAN - Poullaouen - 1901 

    ***********************

    Jean Louis LIRZIN et Barbe MORVAN sont les sosa 80 et 81 de Ronan ( côté paternel)

     

    Marielle BATHANY - LE GOFF


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  • Les rires des uns s’éteignent, les larmes des autres sèchent, le silence petit à petit se fait dans la salle. Toute l’assemblée est prête et attend avec impatience le prochain récit.

    Un chapeau noir entre les mains, un homme aux cheveux et à la barbe poivre et sel se lève et me fixe droit dans les yeux.

    « Bonjour Marielle !

    Je suis Jean LE FICHANT , je demeure à Pommerit-Jaudy, et je viens te parler de ma mort ! »

    A mon air surpris, il se reprend :

    «Enfin avant de mourir, je vais commencer par naître.

    Je suis né le 28 décembre 1704 à Ploëzal.

    Mes parents étaient Yves LE FICHANT et Anne LE BEAUDOUR.

    Ils se sont mariés à Ploëzal le 13 juillet 1700. J’ai une sœur aînée, Jacquette.

    J’ai deux ans lorsque mon père meurt, je ne l’ai donc pas connu.

    Ma mère se remariera avec Laurent SECHAN en 1711. Deux demi-frères, Guillaume et Pierre, vont naître de cette union en 1715 et 1717.

    Le 17 juillet 1731 j’épouse à Pommerit-Jaudy, la veuve de François COUALLAN, Charlotte Julienne OLLIVIER- HENRY. 

    Elle est la fille de Michel OLLIVIER-HENRY et de Renée LE GOFF de Ploëzal.

    Nous vivons dans la commune de Pommerit-Jaudy.

    Ensemble nous aurons deux filles, Anne et Jeanne.

    Hélas ! Elles perdent leur mère et moi mon épouse, le 23 décembre 1755. Charlotte avait 61 ans.

    Quatre ans plus tard, j’ai la grande joie de conduire mes filles à l’autel. Elles se marient la même année.

    Jeanne épouse René GOURIOU à Pommerit-Jaudy le 13 février 1759.

    Anne épouse François LE BRETON le 27 novembre 1759 dans la même commune.

    Deux mariages à organiser la même année, mes finances s’en sont ressenties.

    Mais faut ce qu’il faut pour établir ses filles.

    Cultivateurs comme moi, mes deux gendres étaient de bons partis. Mes filles ne manqueront de rien !

    Le 14 mai 1775, mes gendres prévenus par François DEMOINE le garçon meunier du moulin du Jaudi  me retrouvent pas loin d’un champ nommé Le Fourmantal près du ruisseau nommé Goas en Haie sur la commune de Pommerit-Jaudy.

    Enfin, ils ne trouvent  qu’une coquille vide…… Un cadavre……mon cadavre.

    Tous se demandent ce qui a pu m’arriver et moi aussi d’ailleurs !

    J’ai une sensation bizarre, je suis là sans y être.

    Je n’en reviens pas de me voir allongé de tout mon long sur le ventre, le nez dans la terre.

    Mon chapeau noir a roulé sur le chemin.     

    Mes gendres, François et René, attendent les autorités.

    Je comprends vite qu’ils ne me voient pas. Je ne peux pas communiquer avec les vivants.

    Mais plusieurs personnes à cheval viennent de mettre pied à terre.

    Des magistrats de la juridiction de la baronnie de Roche-Jagu ainsi que deux chirurgiens de Pontrieux  et même un traducteur, car nous ne parlons que breton, sont mandatés pour effectuer la levée de mon cadavre.

    Ces messieurs chirurgiens vont m’examiner sous toutes les coutures afin de s’assurer que je n’ai pas été occis par un tiers.

    Je n’ai pas été assassiné !  C’est une mort naturelle……j’ai 71 ans.   

     Finalement, ma date de décès est  fixée au 12 mai 1775 et je suis inhumé le 14 mai suivant.

    Anne et Jeanne, mes filles, René et François mes gendres ainsi que plusieurs notables de Pommerit-Jaudy assistent au convoi.

    Je suis Jean LE FICHANT,  sosa 518 de la 10ème génération de l’arbre familial de Ronan »
     
     

    L comme LE FICHANT Jean de Ploëzal

     Acte de décès de Jean LE FICHANT 1775

    ***********************

    Jean LE FICHANT et Charlotte Julienne OLLIVIER-HENRY sont les sosa 518 et 519 de Ronan (côté paternel)

    François LE BRETON et Anne LE FICHANT sont les sosa 258 et 259 de Ronan (côté paternel)

    René GOURIOU et Jeanne LE FICHANT sont les sosa 260 et 261 de Ronan (côté paternel)

    Source : Corail- net/Transcription de la découverte du cadavre de Jean LE FICHANT. 

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF 


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  • Le duo composé de Pétronille et de Jeanne vient de s’asseoir.

    Un homme est déjà debout. Il doit avoir une soixantaine d’années. Il est impatient de prendre la parole.

    En plus il n’a pas l’air commode. Non, je me trompe, il semble plutôt être contrarié, grandement contrarié même…….j’espère que ce n’est pas à cause de moi, quoique, je ne vois pas ce que j’ai pu faire …..ou ne pas faire.

    « Bonjour Marielle !

    Je suis le sosa 270 et je me situe à la 9ème génération de l’arbre de Ronan.

     Je suis venu te rencontrer pour une seule et unique raison.

    Je suis venu pour  défendre mon honneur !

    Ébranlée par la tournure de la conversation je ne peux m’empêcher de lui rétorquer :

    « J’ignore sincèrement ce qui t’amène, aussi je te propose dans un premier temps de te présenter et de me parler de ta famille »

    Après avoir pris le temps de réfléchir quelques secondes, il m’informe de son accord d’un hochement de tête.    

    « Je m’appelle François KERAMBRUN. Je suis né vers 1740 dans la petite commune d’Hengoat.

    Je suis un des sept enfants de Gilles KERAMBRUN et de Marguerite OLLIVIER.  Ils se sont mariés à Pleudaniel le 22 février 1716.

    Nous vivions à Hengoat et c’est dans cette commune que j’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse.

    Le 05 octobre 1769, devant nos deux familles, Marie LE BERVET et moi nous échangions nos vœux de mariage.   

    Marie était la fille de Jean LE BERVET et de Françoise ANDRE.

    Elle me donnera cinq enfants, trois garçons et deux filles.

     C’est ma fille Jeanne qui deviendra l’ancêtre de Ronan en épousant  Etienne DUVAL.

    Voilà ce qu’a été ma vie, Marielle, une vie de famille simple mais heureuse.

    Aussi, je ne peux pas admettre ce qui se dit sur moi.

    J’ai toujours eu bonne réputation. Je ne suis pas un cas ! Et je n’ai jamais été barré !

    Je ne sais pas qui a fait courir cette rumeur !

    Mais si je le trouve, je te jure qu’il va passer un mauvais quart d’heure. Il va regretter d’être né !

    C’est pour cela que je dois laver mon honneur !

    M’accuser d’être barré, c'est-à-dire fou, m’est insupportable !

    Je pense être victime d’une machination.

    Je compte donc sur toi , Marielle,  pour faire éclater la vérité.

    François KERAMBRUN n’est pas un cas barré ! »

    KERAMBRUN cas barré, KERAMBRUN cas barré, les mots tournent dans ma tête, ça me dit quelque chose, oui mais quoi ?.....faut que je me concentre ……je ferme les yeux…

    Et tout d’un coup ça me revient, mais oui ! bien sûr ! le cas barré de François c’est le K barré de son nom de famille ! Le fameux K barré breton ! 

    Je me retiens d'éclater de rire ....

    Le K barré est une particularité bretonne. C’est une abréviation qui se lit Ker.

    On écrira donc KERAMBRUN de la façon suivante µAMBRUN.

    Mes explications viennent de faire un heureux.

    Et c’est un François en larmes, mais soulagé d’un énorme poids, qui vient de me tomber dans les bras.    

    K comme KERAMBRUN François de Hengoat

     

    Extrait de l'acte de mariage de  François KERAMBRUN et Marie LE BERVET en 1769 

    ***************************

    Jean LE BERVET et Françoise ANDRE sosa 542 et 543 de Ronan (côté paternel)

    François KERAMBRUN et Marie LE BERVET sosa 270 et 271 de Ronan  (côté paternel)

    Jeanne KERAMBRUN et Etienne DUVAL  sosa 134 et 135 de Ronan  (côté paternel) 

     

    Pour en savoir plus sur le K barré :  

    http://www.drouizig.org/index.php/fr/dafar-fr/typographie/300-le-k-barre

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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  • C’est un duo de femmes qui s’apprête à prendre la parole après le passage d’Isabeau LE CARZER.

    Elles ne portent pas le costume ni la coiffe du Trégor.

    Dès les premiers mots, je comprends qu’elles sont des représentantes de la branche de Germaine BATHANY, ma mère. Elle vient d’ailleurs de les encourager à voix basse.

    Ce sont donc deux finistériennes, de ma famille maternelle, que j’ai devant moi.

    « Bonjour, mon histoire ne sera pas bien longue.

    Je suis Pétronille JACOBY, je suis accompagnée par ma belle-sœur, l’épouse de mon frère, Jeanne GELEBART.

    Je suis le sosa 471 et je me situe à la 9ème génération de l’arbre familial de Ronan.

    J’ai vu le jour pendant l’hiver glacial de 1741, un 27 janvier, un vendredi  d’après ma mère.

    Certains naissent dans un château, moi je suis née dans un moulin, celui de Ronvarch sur la commune de Telgruc-sur-Mer. Et ma foi, j’en suis fière !

    Mes parents étaient Bernard JACOBY et Marguerite LE GARREC.

    Ils se sont mariés le 7 février 1728 à Telgruc-sur-Mer.  Sept enfants naîtront de cette union.

    Je ne connais mon père que par les dires de ma mère et de mes frères et sœurs.

    Moi, je n’ai pas eu la chance de le connaître.

    Il est tombé malade dix mois après ma naissance et est décédé le 3 novembre 1741. Je n’avais pas encore fêté mon premier anniversaire.

    Il avait à peine 32 ans. Maman était tellement désespérée qu’elle n’aurait pas pu assister à son inhumation. C’est Jean, mon grand frère qui m’a raconté cela.

    Nous avions dix ans de différence, il était le premier enfant de Papa et Maman, il était notre aîné.

    Au décès de notre père, Jean s’est senti investi d’une mission, celle de le remplacer de son mieux. Je dois bien avouer que c’est certainement grâce à Jean que je n’ai pas trop souffert de l’absence d’un père.

    Maman ne s’est jamais remariée. Pourtant les prétendants ne devaient pas manquer.

    Enfin ! Pas besoin d’un parâtre quand on a un grand frère pour veiller sur soi !

    J’avais sept ans, l’âge de raison,  lorsque Jean a épousé sa fiancée.

    Jeanne GELEBART et lui se sont mariés le 25 septembre 1748 à Telgruc.

    C’est à l’occasion de ce mariage que j’ai rencontré mon futur époux.

    C'est le frère de Jeanne. Il s'appelle Jacques. Il a 14 ans et moi 7 !

    Nous allons devoir attendre quelques années pour convoler........

    Sans compter que comme je suis orpheline de père, je dois être décrétée de justice.

    Une fois cette formalité accomplie par la juridiction de Landévennec, nous nous marions le 30 juillet 1759 à Telgruc.

    Nous aurons neuf enfants. Hélas, plusieurs d’entre eux, vont mourir en bas âge.

    Mais ma fille Anne GELEBART va survivre et c’est grâce à elle que j’ai la chance aujourd’hui de me trouver devant mon arrière-arrière-petite-fille, toi, Marielle.

    Le 25 février 1789, mon mari meurt à Crozon, il a 55 ans.

    Moi, je vais devoir attendre 1807 pour le rejoindre.

    J’ai 66 ans et  je quitte ce monde à Crozon le 31 octobre 1807.

    Tu vois Marielle, je n'avais pas grand chose à te raconter.

    Je désire juste te dire qu'il te reste encore beaucoup de recherches à faire sur ta branche finistérienne.

    Je sais que tu as été bloqué pendant des années car les registres n'étaient pas encore accessibles en ligne.

    Mais ce n'est plus le cas actuellement, une grande moisson d'actes t'attend sur le site des Archives Départementales du Finistère »

    C'est vrai que j'ai souvent remis à plus tard, ces recherches d'actes. 

    J'ai donc promis à mon ancêtre de reprendre les branches finistériennes laissées en jachère.

    J'espère déjà des découvertes pour alimenter le prochain Challenge AZ 2020.  

    J comme JACOBY Pétronille du moulin de Ronvarch en Telgruc-sur-Mer

        *************************

    Bernard JACOBI et Marguerite LE GARREC sont les sosa 942 et 943 de Ronan (côté maternel)

    Jacques GELEBART et Pétronille JACOBI sont les sosa 470 et 471 (côté maternel)   

    Anne GELEBART épouse KERSPERN est le sosa 235  (côté maternel)

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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