• Je suis à la mairie de Plouëc (22), c'est le début de l'après midi du 29 octobre 1840. Je viens voir Jean Marie LE GARLES, le maire. Je l'ai fait prévenir dès ce matin, comme Monsieur le Curé d'ailleurs.

    Catherine JORDE, la mère de ma femme, ma belle mère, est morte ce matin à six heures. Elle avait 80 ans.

    Je suis donc là pour déclarer son décès, je suis accompagné par Philippe Ollivier-Henri, un cultivateur, voisin de ma belle mère.

    Mon épouse, Marie Jeanne LE BERRE et d'autres membres de la famille organisent la veillée funéraire et les obsèques qui auront lieu le plus rapidement possible.

    J'ai fait prévenir mon beau frère de Ploézal, Jean Marie LE BERRE, le sosa 68 de Ronan.

    La rédaction de l'acte de décès me pose quelques problèmes.

    Non pas qu'on me demande d'écrire, car le maire sait bien que comme beaucoup d'autres du village, je n'ai pas appris à lire et à écrire. Mais on me demande des informations sur ma belle mère que j'ignore.

    Je suis certain de ses nom et prénom : Catherine JORDE , de son âge : 80 ans , du nom de son mari : Jean LE BERRE et du fait qu'elle est veuve.

    Par contre, je crois qu'elle est née à Quemper- Guézennec (22), et je ne connais pas l'identité de ses parents.

    L'acte est rédigé, la signature du maire est apposée, les formalités administratives sont terminées. Je vais pouvoir rejoindre mon épouse et toute la famille.     

    Le voisin et moi, sommes tout de même bien ennuyés de n'avoir pas su indiquer qui étaient les parents de Catherine.

    Nous décidons d'aller interroger un membre de la famille et nous rapportons dans l'heure qui suit les informations au maire.

    Il accepte de rajouter, en remarque, au bas de l'acte de décès les noms de Maurice JORDE et Marie CARÉ qui étaient les parents de Catherine.

     Maintenant, nous pouvons rejoindre la famille , la veillée va bientôt commencer. 

    J'oubliais de me présenter, je suis Pierre GOASDOUÉ,  le gendre de Catherine JORDE. Le 14 octobre 1836, j'ai épousé en deuxième noce, à Plouëc, Marie Jeanne LE BERRE, une de ses filles.  

    Je suis bien heureux d'avoir insisté pour faire compléter cet acte de décès et ainsi, avoir pu simplifier un peu les recherches de la généalogiste de la famille.

     

    J comme JORDE Catherine

    (Acte de décès de Catherine JORDE )

    Par contre, désolé pour le lieu de naissance, Catherine est née le 31 août 1760 à Saint-Clet (22) et non à Quemper-Guézennec (22)  

    J comme JORDE Catherine

     

    (Acte de naissance de Catherine JORDE à St Clet)

    **************

    Merci à Pierre, le gendre de Catherine, qui me prouve une fois de plus que les informations trouvées sur les actes de décès sont à vérifier.  

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


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  • Le premier cas d'implexe de la généalogie de Ronan se rencontre sur la génération VII de sa branche maternelle c'est à dire la mienne.

    Les sosas 98 et 99 sont identiques aux sosas 106 et 107. Il s'agissait du couple François LE DU et Marie Joseph LE JEAN.

    En commençant cet arbre, je savais que le cas allait se produire car mon père m'avait dit que mon grand père Henri LE GOFF était le petit cousin de ma grand mère Marie Augustine LE CAER. Pour pouvoir se marier, il avait fallu obtenir une dispense de l'Eglise.

    Bien entendu, en débutant cet arbre je ne connaissais pas le terme implexe et je pense que je l'ai ignoré pendant pas mal d'années.

    Je l'ai peut être découvert lors de l'achat de mon premier ouvrage traitant de Généalogie : un que sais-je ? La Généalogie de Pierre DURYE.   

     

    I comme Implexe :

     

     Statistiques Généatique Arbre Ronan :

     I comme Implexe :

    Il y a également un autre cas d'implexe qui a révélé un cousinage ignoré par la famille paternelle de Ronan et surtout ignoré par les deux cousins.

     I comme Implexe :

     

    La belle mère et le gendre cousins, beau résultat d'implexe. 

    ****************

    Je note sur ma liste de recherches qu'il faut que je me renseigne sur la façon de trouver la dispense que mes grands parents auraient obtenu pour se marier à l'église. 

    Marielle BATHANY - LE GOFF


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  • Bonjour, je suis le demi frère de l'arrière grand père de Ronan et j'écris à ma famille en ce 21 septembre 1916 de Pontorson (50) dans la Manche. J'y suis basé avec mon Groupe de mitrailleurs du 47ème de ligne. 

     H comme Hypolytte LE GOFF

     

    H comme Hypolytte LE GOFF

    "Mes chers Mère, Frère et Sœurs.

    Je suis à Pontorson après avoir passé 8 jours à St Malo . Je croyai partir dimanche dernier pour Coëtquidan, mais je crois rester encore au moins une vingtaine de jours ici avant d'y aller, ce qui vaut beaucoup mieux pour moi.

    Je suis en bonne santé et vous désire tous de même.

    Je vous embrasse de tout cœur

    Votre fils et frère.

    Hte LE GOFF Groupe de mitrailleurs 47ème de Ligne"    

     

    Cette carte est adressée à ma mère ou plutôt à celle qui a remplacé auprès de mon père, ma mère décédée . Cette carte est donc adressée à ma marâtre (ou belle mère) Marie LE BERRE.

    Elle était la deuxième épouse de François Marie LE GOFF, mon père.

     

    H comme Hypolytte LE GOFF

     

    Photo : Marie LE BERRE

     

    Ma mère était Marie Perrine COUALAN, elle est décédée en 1893 lorsque j'avais 5 ans (je suis né en 1888) . Elle a donné deux autres enfants à mon père : Roland Yves Marie né en 1886 et Marie Augustine née en 1893.        

    Mon père a épousé Marie LE BERRE en 1900, et j'ai eu la joie de voir arriver une nouvelle petite sœur en 1902 et un petit frère, Louis Marie en 1904 qui deviendra l'arrière grand père de Ronan.

    Cette nouvelle petite sœur sera également appelée Marie Augustine.

    Hélas, mon père va décéder en 1908, et il semble que le règlement de la succession ai entraîné une vente aux enchères des biens de mon père et de Marie, ma belle mère.

    Lors de la vente , un cousin de la famille côté CAMUS lui aurait acheté quelques meubles  afin qu'elle ne reste pas avec ses enfants dans une maison vide. 

    Ma carte postale donne à penser que j'avais de l'affection pour ma belle mère ainsi que pour mes petites soeurs et mon petit frère.

    Et le fait que Marie conserve cette carte prouve surement que cette affection devait être réciproque. 

    Je vais revenir de la guerre 14-18, car d'après mon acte de naissance, je ne vais mourir que le 11 mai 1957 à Kerbors (22).

    Cet acte laisse également penser que je ne me suis jamais marié.

    Mais peut être que cela pourrait un jour être vérifié par la généalogiste de la famille.

    Elle pourrait aussi se pencher de plus près sur cette histoire de succession et de vente.

    *********

    Et deux recherches de plus pour la liste..... Merci Hypolyte 

     Marielle BATHANY - LE GOFF      


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  • Je pense qu'aujourd'hui je vais céder à la facilité et vous parler d'une certaine Germaine que je connais bien.

    Elle a 50 ans depuis le début de la semaine, elle s'était promise de lancer son blog avant ses fameux 50 ans. Elle espère de cette façon intéresser sa famille, surtout la jeune génération à ses recherches (et c'est pas gagné....) ainsi que d'autres généalogistes. 

    Mais je lui laisse la parole....

    Je suis née en 1964, il y a maintenant 50 ans et j'étais le premier enfant de mes parents.

    Mes parents, François et Germaine, avaient longuement discuté pour me choisir un prénom. Mais maintenant que j'y pense, je n'ai jamais demandé quel était le prénom choisi si j'avais été un garçon.  

    Ce que je sais, c'est que comme j'étais une fille, le choix s'était fixé sur Marielle. Je crois savoir que la popularité d'une certaine skieuse n'est pas étranger à ce choix.

    J'imagine la tête de mon père lorsque l'officier d'état civil de la mairie de Paimpol (22), lui a expliqué ne pas pouvoir accepter ce prénom car il n'était pas réglementaire.

    Non réglementaire car ne figurant pas dans le calendrier. Non réglementaire, pour mon père qui vient de prendre sa retraite après 15 ans d'armée et qui est encore formaté par le règlement, ce n'est pas concevable. 

    Voyant la mine catastrophée de mon cher père, l'officier d'état civil propose alors d'accepter le prénom sous la forme Marie-Elle.  

    Mon père décline la proposition, l'officier lui en propose une autre :

    Il peut accepter le prénom Marielle en second prénom sur l'acte de naissance, il suffit de rajouter un premier prénom conforme à la loi.

    "Et après Monsieur LE GOFF, vous pourriez utiliser en prénom usuel, le prénom que vous désirez, c'est à dire Marielle"

    Cette solution plaît bien à François, mais quel prénom choisir pour le premier. Là encore, l'officier d'état civil a une idée, il suffit de choisir le prénom de la maman.

    François est soulagé, l'acte de naissance peut être établi et en plus sa Germaine ne peut pas lui reprocher le choix du premier prénom.

    Le bébé est donc appelé Germaine Marielle.  

    Je n'ai pas souvenir d'avoir eu connaissance de cette particularité avant l'entrée en 6ème.

    Je dois bien avouer que j'ai un peu (et peut être même beaucoup) reproché à mes parents cette situation. Ils n'avaient qu'à m'appeler Françoise et je ne me serai pas faite remarquer.

    Même pour passer le permis de conduire, j'ai dû expliquer pour quelle raison le prénom usuel était le deuxième et pas le premier.

    Cela me suit également au boulot, le système informatique RH ne peut accepter que le premier prénom et pas le deuxième, et comme l'annuaire de l'entreprise est lié à ce système, il a fallu me créer un alias pour qu'on puisse m'écrire par mail au prénom Marielle. 

    Maman a tenté de dédramatiser la situation, en me disant que le prénom Marielle allait très bien pour une personne jeune, mais que Germaine ferait beaucoup plus sérieux lorsque je serai une vieille dame.

    Finalement, lorsque je fais le bilan de tout cela, je réalise qu'une chose m'a vraiment réconcilié avec cette particularité au niveau identité c'est ce fameux virus de la Généalogie.

    Je l'ai attrapé, l'année de mes 14 ans, il y a donc 36 ans.

    J'ai trouvé des ancêtres qui ne portaient pas le prénom mentionné sur leur acte de naissance. Je pense à un certain Alexandre LE GOFF qu'on appelait Vincent. Il m'a fait douter de mes recherches celui là.

    Pour couronner le tout, je n'ai pas trouvé mieux, il y a 30 ans de tomber amoureuse d'un garçon qui avait le même nom de famille que moi.

    Dans la famille, il y a plusieurs cas de couple ayant le même nom de famille. En Bretagne LE GOFF étant un nom courant, cela ne choque pas trop mais en région parisienne c'est autre chose....

    La Généalogie a également été une vraie thérapie pour moi et je pense que cette passion a facilité mon rapport avec la mort notamment lors de la disparition de mes parents.

    Après la disparition de ma mère, j'ai décidé d'accoler son nom de famille à celui que mon père m'a donné.  

    Je suis le sosa 2 de Ronan qui est donc mon fils, et qui lui, a la particularité d'être doublement LE GOFF.

    Ah j'oubliais, je suis la rédactrice de ce blog, j'ai 50 ans, je suis la généalogiste de la famille de Ronan, je m’appelle Germaine Marielle LE GOFF mais je signe Marielle BATHANY - LE GOFF  

     

     

    G comme Germaine

     Maman (Germaine BATHANY), Tante Marie Jeanne , Moi (Germaine Marielle) et ma petite sœur Lydie.

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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  • Je pense que tout le monde à comme souvenir d'école les fameuses photos scolaires de l'école primaire.

    Celle prise en groupe, avec toute la classe et la maîtresse ( ou le maître). Et celle prise individuellement ou avec ses frères ou sœurs lorsqu'on avait la chance (ou la malchance) d'en avoir dans la même école.

      

    F comme frères

     

    Le grand père de Ronan, Paul LE GOFF est né en 1939. Il est le fils de Louis Marie LE GOFF et de Célina Maria RAOUL. Louis et Célina auront 8 enfants : 6 garçons et 2 filles.  

    La famille habitait Ploëzal, sur la photo Paul a 8 ans, il est accompagné de son grand frère François. François est l’aîné de la famille, il est né en 1935, il a donc 12 ans.   

     

    F comme frères

     

    Si la deuxième photo n'est pas datée, on constate que c'est toujours le même studio J.Combier à Macôn qui oeuvre.

    En effet, la maison CIM (Combier Editeur Macôn) est spécialisée dans la photographie et les cartes postales et couvre toute la France.

    Cette photo est celle de deux autres frères de Paul, Jean-Claude né en 1940 et Yves né en 1942.

    Ma liste de projets à mener s'allonge, je dois noter d'interroger tonton Jean Claude (Yves hélas nous a quitté) sur l'âge qu'il pouvait avoir au moment de cette photo.Je me demande si d'autres photos existent.  

     Je vais chercher les miennes également, et les annoter. On ne sait jamais, Ronan se posera peut être les mêmes questions que moi, en me voyant poser fièrement avec mes deux soeurs.

    Marielle BATHANY - LE GOFF    

     


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