• Sur une belle révérence, Marie Louise l’artiste laisse la place à un intervenant que j’ai déjà eu l’occasion  de rencontrer lors d'un précédent Challenge AZ.

    « Bonjour ma chère Marielle !

    Je suis bien heureux d’avoir l’occasion de te revoir.

    Je remarque que tu m’as reconnu.

    Je suis François LE GOFF le sosa 64 de Ronan.

    Je suis né à Ploëzal, le 30 nivôse an 2 de la République ou si tu préfères le 7 janvier 1794.

    Mes parents étaient Jean Marie LE GOFF et Marie Yvonne LE BRETON.

     Ils auront trois garçons. Je suis l’aîné. 

    J’ai 20 ans lorsque j’épouse Anne Marie GOURIOU. La noce aura lieu le 9 février 1814.

    Nous nous installons comme cultivateurs.

    Elle me donnera neufs enfants, cinq garçons et quatre filles.

    J’aime le travail de la terre, mais je me passionne pour les affaires de ma commune.  

    J’ai eu la chance d’étudier.

    La lecture et l’écriture n’ont pas de secrets  pour moi.

    Tous s’accordent à dire que j’ai une très belle signature.

    D’ailleurs Marielle, tu dis toi-même que tu la reconnais du premier coup d’œil.

    Yves PASQUIOU, le maire de Ploëzal n’a pas été sans remarquer mon intérêt pour la chose politique.

    En 1827, Yves décide de démissionner de son mandat et sur ses recommandations je suis élu maire.

    J’ai 33 ans, lorsque je prête serment au préfet. 

     J’étais fier, j’allais enfin pouvoir être utile à mes concitoyens, à ma commune.

    Bien entendu il a fallu que je m’organise car je n’avais pas que la mairie à gérer.

    Je ne devais pas oublier que j’étais cultivateur.

    Bon je dois avouer que ma situation financière était plus qu’aisée.

    J'avais à mon service, du personnel qui s’occupait des cultures pendant que moi  je me consacrais aux affaires de la commune.

    Et il y avait de quoi faire !

    J’avais l’occasion de rédiger chaque jour, un acte de naissance ou de décès voire même de mariage.

    Quelquefois les trois dans la journée !

    Il existe des dizaines de registres rédigés et surtout signés de ma main.

    Je me souviens du jour où tu as découvert, Marielle, le premier feuillet portant ma signature.

     Instinctivement, tu as délicatement effleuré celle-ci.

     J’en avais les larmes aux yeux.

    Je suis heureux que tu te serves d’une photo de ma signature pour illustrer ma fiche Hérédis.

    C’est une bonne idée vu que tu ne possèdes pas de photographie de moi.

    Je suis désolé que tu n’aies pas cette possibilité pour les autres ancêtres de Ronan.

     Tu n’as même pas l’image d’un X car pour tracer une croix faut savoir tenir à peu près correctement une plume.

    Cette histoire de croix à tracer qui tient lieu de signature.......moi je crois bien que je n’en ai jamais été témoin !

    Ou du moins je n’en ai aucun souvenir !

    Lorsqu’un témoin ne savait pas signer, on le mentionnait sur l’acte et c’est tout !

    C’est avec passion que je vais m’investir totalement dans mes fonctions de maire.

    Je n’avais qu’une devise l’intérêt de Ploëzal avant tout, c'est-à-dire celui de tous avant le mien.

    C’est certainement pour cette raison que je figure sur la liste du 15 mars 1868 qui désignent les quatre-vingt-quinze maires  promus au titre de Chevalier de l’Ordre impérial de la Légion d’honneur.

    Prêter serment au Roi au début de ma carrière et finir décoré d’un ordre Impérial, que demander de plus ?

    Ah oui je sais !  Avoir laissé une postérité et se rendre compte que mes descendants savent encore qui j’étais !  

    Je pouvais mourir heureux !

    C’est certainement ce que j’ai fait le 29 août 1879 à Ploëzal».

    X comme X pour ne sait pas signer : François LE GOFF de Ploëzal

    Signature de François LE GOFF maire de Ploëzal

     

    X comme X pour ne sait pas signer : François LE GOFF de Ploëzal

     

    Gallica: Légion d'Honneur liste du 15 mars 1868

    ***************

    François LE GOFF et Marie Anne GOURIOU sont les sosa 64 et 65 de Ronan (côté paternel)

    **************

    Merci à Thierry GARREL, @guepier92 sur Twitter, d'avoir diffusé le lien Gallica sur liste de la Légion d'honneur, c'est grâce à lui que j'ai trouvé une idée de sujet pour la lettre X.

     Marielle BATHANY-LE GOFF

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Moi aussi j’en profite pour passer un message à Hubert de la part de ma sœur Ida qui adore lire les billets de Sébastien  qui parlent de ce si sympathique ancêtre.

    Et je dois bien avouer que moi aussi j’ai apprécié d’avoir de ses nouvelles au travers du blog  http://marques-ordinaires.blogspot.com/

    François me promet que d’ici ce soir Hubert recevra nos messages.

    Nous sommes déjà à la lettre W et je suis bien curieuse de voir qui va s’y coller !

    C’est une femme !

    « Bonjour Marielle !

    Je suis si heureuse d’être parmi vous ! C’est comme si j’étais en représentation ! 

    Je suis née Marie Louise FLOURY  dans la belle ville de Pontrieux.

    C’était le 15 octobre  1811.

    Mes parents sont Louis FLOURY et Anne LE DRET.

    Mes parents se sont mariés à  Pontrieux  le 23 novembre 1803.

    Je suis également la petite-fille de Guillaume LE DRET et de  Marie AVE, la décrétée de justice de la lettre D.  

    Mes parents auront sept enfants, quatre filles et 3 garçons dont un mort-né

    Mon père était cordonnier.

    Ma mère était lavandière.

    Moi je vais devenir blanchisseuse.

    Normal me direz-vous  vu le nombre de lavoirs que possède la ville de Pontrieux au bord de sa belle rivière.

    Mais moi j’avais d’autres projets en tête……………

    Pas question de rester à laver du linge sale toute ma vie !

    La Marie Louise était faite pour autre chose !

    Je soupirais après une vie plus exaltante.....  

    A 24 ans je rencontre Louis René.

    Il est beau, il est âgé de 19 ans, il est né à Plérin près de Saint Brieuc.

    Pour moi  Plérin c’est déjà un lieu exotique, je ne demande que cela, sortir de Pontrieux  !

    Alors partir à 40 kilomètres c’est l’aventure….

    Et il exerce un métier qui me fait rêver, comme sa mère, il est marchand de gaufres.

    Il se déplace au gré des foires et des pardons.

    Ma mère et ma famille se désolent un peu de me voir partir sur les routes, mais je suis mariée et c’est mon mari qui commande.

    Et ce n’est pas fini, en quelques années je deviens directrice de théâtre ambulant.

    J’ai trouvé ma vocation, j’adore les  spectacles, j’adore les voyages, je suis heureuse !

    Ma famille de Pontrieux l’est un peu moins, et se demande quand je vais en finir avec ces clowneries.   

    Il s viennent d’apprendre mon veuvage et me conjurent de reprendre une vie plus respectable….

    Mes clowneries , d'après eux, vont m'envoyer droit en enfer.

    Le théâtre c'est ma passion , hors de question d'abandonner !

    Et puis je viens de rencontrer un dentiste ambulant de 48 ans, j’en ai 43 et visiblement je lui plais.

    Ce n’est pas un gars de chez nous. Il n’est pas breton.

    Il est originaire de Pouilly- sur-Loire  dans le département de la Nièvre.

     Il est dentiste ambulant.

    Je vais pouvoir encore voyager.

    Le 22 novembre 1854 Louis Guillaume ROSSY TOSCANT m’épouse à Pontrieux .

    J’ai aimé ma vie d’artiste, Marielle !

    J’espère que tes futures recherches te conduiront à trouver quelques détails supplémentaires sur moi  »

     

    W comme cloWneries de  Marie Louise FLOURY

     

    (Source : Image Gallica)

    ****************

    Marie Louise FLOURY est la descendante de Jean AVET et de Jeanne le CAMPION les sosa 708 et 709 de Ronan (côté paternel)

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF   


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  • Avant de regagner sa place, Vincent LIRZIN tient à me présenter un homme qu’il dit être son beau-frère.

    L’homme en question a une petite trentaine d’années, une stature qui ne ferait pas rougir un joueur de rugby, une allure de soldat et surtout une répartie visiblement à toute épreuve.

    L’assemblée est calme, trop calme, les regards sont braqués sur l’homme qui se prépare à prendre la parole.

    « Bonjour Marielle !

    J’étais bien curieux de te connaître….faut dire que tu es une célébrité de l’autre côté.

    Nous avons ce point commun, être célèbre……………………..Enfin ! Je m’en serais bien passé quoique depuis que je connais ta passion pour l’histoire de ta famille, j'ai un peu changé d'avis….....Mais ce qui est fait est fait !

    Pas de retour en arrière possible ! Il faut donc assumer ici comme dans le monde des vivants.

    Cela ne m’ennuie pas de venir te parler car j’ai compris que tu ne te permettais jamais de juger nos actes.

    Tu ne peux pas comprendre une époque où tu n’as pas vécu.

    Mais tu peux enquêter, constater et surtout raconter, raconter sans juger.

    Tiens pour m’amuser, je vais imiter ton ami Sébastien !

    J’aime beaucoup son Challenge AZ.

    J’aime son idée de se contraindre à utiliser trois mots……donc moi je te propose Veuf, Vol et Vieux-Marché.

     Je suis né le 13 germinal de l’an XIII de la République, ou si tu préfères le 3 avril 1802 à Plougonver dans les Côtes d’Armor qui étaient en ces temps les Côtes du Nord.

    Mes parents étaient Guillaume LANCIEN et Jeanne MAGOAROU, mariés le 29 janvier 1799 à Plougonver.

    Mes parents auront trois garçons, deux survivront, mon frère Rolland et moi François !

    Le 15 septembre 1830, j’épouse Élisabeth Louise, la  fille de François LE LIRZIN et de Marie Louise CESSON. 

    Élisabeth est la sœur aînée de Vincent LE LIRZIN, c’est donc mon beau frère que vous avez entendu juste avant moi.

    Élisabeth me donnera une fille, que nous appellerons Marie Jeanne.

    Marie Jeanne naît le  3 septembre 1831 à Plougonver.

    Comme la famille de mon épouse, j'appartiens à la classe des gens de forêt.

    Je ne suis pas charbonnier, ni sabotier ou boisselier. Moi je suis scieur de long ! 

    Le 14 décembre 1834, à 26 ans, Élisabeth meurt à Loguivy-Plougras. Je suis veuf. 

    Heureusement Marie Louise CESSON, ma belle-mère est encore de ce monde et peut m’aider à élever ma petite Jeanne qui a 3 ans.

    Je dois maintenant t’avouer que je n’avais pas bonne réputation. Je suis même soupçonné de faire partie d’une bande de malfaiteurs.

    Mais j’ai été jugé pour avoir fait bien pire.....

    Le 26 mars 1836, lors de la Foire-Fleurie de Guingamp, j’ai servi d’interprète à un certain François JEGOU cultivateur demeurant dans la commune de Duault, afin qu’il puisse vendre pour 276 francs une jument à une personne habitant Belle-Isle. 

    Le 2 avril  suivant, François JEGOU accompagné de son fils Jean Louis sont allés à Belle-Isle remettre la jument à son nouveau propriétaire et se faire payer le montant convenu moins les 15 fr d’arrhes donnés le jour du marché.

    J’ai guetté les deux hommes sur le chemin du retour afin de, comme par hasard, les rejoindre et de faire la route avec eux.

    Étant à pied, j'ai proposé à Jean Louis de prendre un chemin détourné que je connaissais et qui nous ferait gagner du temps pendant que son père à cheval regagnerait sa demeure par la route.

    Bien entendu, je savais que l’argent de la vente se trouvait enveloppé dans un mouchoir dans la poche de Jean Louis.

    J’ai attendu le bon moment et me suis précipité sur lui, le frappant de toutes mes forces avec mon couteau. Puis j’ai saisi une pierre et lui ai fracassé le crâne. Avant de l’abandonner, j’ai mis la main sur la somme d’argent que je désirais.

    Je suis rentré chez moi dans un état second qui a été remarqué par plusieurs personnes.

    Je me suis changé et ai lavé du mieux que j’ai pu ma chemise tachée de sang. Les jours suivants, j’ai dépensé un peu d’argent. J’ai été arrêté le soir du 7 avril.

    Jean Louis JEGOU avait été trouvé baignant dans son sang  le soir même de mon crime. 

     Il a agonisé jusqu’au 11 avril,  sans reprendre connaissance, sans prononcer un mot.

    J’ai avoué le vol en demandant à mon beau frère d’aller récupérer l’argent que j’avais caché dans un bonnet sous la toiture d’un certain BRICON.

    J’ai été traduit en justice et condamné à la peine capitale pour assassinat suivi de vol d'argent le 12 août 1836.

    Le dimanche 27 novembre 1836, le rejet du pourvoi que j’avais formulé m’a été notifié.

    Le lendemain, lundi, escorté par une brigade de gendarmerie et un détachement de troupes de lignes, j’ai commencé le voyage vers Plouaret où je devais être exécuté.  

    Le mercredi suivant le 30 novembre, un peu avant 11 heures du matin, j’ai découvert l’échafaud.

    Il avait été monté sur la place du Vieux-Marché de Plouaret.

    Grâce au soutien de mon confesseur, j’ai franchi d’un pas ferme et assuré les marches de l’échafaud et me suis présenté devant l’exécuteur des hautes-œuvres.

    Cinq minutes plus tard, je n’étais plus ! 

    J’espère qu’un jour, Marielle,  tu trouveras le temps d’examiner de plus près les pièces de mon dossier aux archives.

    Au fait, avant que j’oublie, dis à Sébastien, que j’ai découvert son blog et son challenge AZ grâce à Hubert qui me visite régulièrement » 

    V comme Voleur et assassin : François LANCIEN de Plougonver

     

    *******************

    Elisabeth Louis LE LIRZIN épouse de François LANCIEN est la fille de François LE LIRZIN et Marie Louise CESSON sosa 320 et 321 de Ronan (côté paternel)

    J'ai découvert le destin de François LANCIEN grâce à sa fiche personnage indexée dans Corail-net du CG22. 

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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  •  

    Pour tout vous avouer j’ai un peu de mal à accepter le fait d’avoir confondu les deux filles d’Yves TOULLIC. 

    Mais la démonstration qu’il vient de faire est plus que convaincante.

    Et si je suis honnête avec moi-même, sans le Challenge AZ, je n’étais pas près de voir la confusion !

    Mais, un autre homme s’est levé et attend que le silence se fasse avant de nous dévoiler son identité.

    « Bonjour Marielle ! je suis heureux de faire ta connaissance !

    Heureux de venir te parler de ma famille, de la famille de Ronan !

    Nous avons en commun l’amour des arbres.

    J’ai constaté que les tiens peuvent être de toutes matières, du papier à  la céramique en passant par de l’argent pour certaines parures que les femmes aiment à porter.

    Moi, c’est l’original que j’apprécie.

    Si tu savais pendant combien d’heures je me suis promené dans les forêts et les bois, à la recherche de l’arbre idéal.

    Cet arbre devait me parler de lui !

    Oh ! tu souris ! Je t’assure que les arbres parlent.........il faut juste savoir écouter.

    Beaucoup pensent entendre le souffle du vent  mais pour celui qui sait entendre, c’est le chant des arbres..........

    Il te suffit de fermer les yeux et de te laisser porter par toutes ces voix.

    Lorsqu’enfin, je déniche l’arbre de mes rêves, je lui demande pardon..............pardon de lui prendre la vie.  

    Depuis tout petit j’aime travailler le bois. 

    Fabriquer , créer de mes mains , voir un morceau de bois se transformer en objet, pour moi c’est de la magie. Et c’est moi le magicien !

     Je suis le sosa 160 de Ronan. Je me situe à la 8ème génération dans notre bel arbre familial.

    Je suis Vincent LE LIRZIN et j’exerce le plus beau métier du monde ….je suis sabotier.

    Je suis né le lundi 5 août 1811 à Plougonver dans les Côtes d’Armor. Mes parents étaient François LIRZIN et Marie Louise CESSON.

    Mon père a exercé au moins deux métiers. Il a été cabaretier puis charbonnier. Il fabriquait du charbon de bois pour les forges.  

    Mes parents ont eu six enfants, deux n’ont pas vu l’âge adulte.

    J’ai donc deux sœurs, Élisabeth et Marie Yvonne  et un frère Jean François.

    En 1833, j’épouse Marie PERSON, nous avons le même âge, 21 ans.

    Nous aurons au moins huit enfants dont Jean Louis qui deviendra le sosa 80 de Ronan.

    Je suis heureux car mes fils semblent apprécier mon métier et deviennent également sabotiers.

    J’apprécie de pouvoir travailler avec mes enfants.

    En 1862, je me retrouve veuf !

    Marie meurt le 22 septembre à Locmaria-Berrien dans le Finistère. Elle avait 50 ans.

    Je dois t’avouer, Marielle, que je ne suis pas resté bien longtemps célibataire…..mais pour le découvrir il fallait interroger la base Récif du Finistère et non rester sur le Corail-net des Côtes d’Armor.

    En général les sabotiers se déplacent continuellement et  j’ai fréquemment traversé la ligne qui séparait les Côtes d’Armor du Finistère.

    J’avais 50 ans.

    J’ai rencontré Marie Yvonne.

    Enfin je devais déjà la connaître car nous vivions dans la même commune.

    Je lui avais peut –être fabriqué de jolis sabots en bois.....

    Elle avait 46 ans, n’avait jamais été mariée mais avait un grand fils qui portait le même prénom que moi.

    Je ne suis pas certain que mes enfants aient vu cela d’un bon œil….

    Le 22 avril 1863, soit sept mois après le décès de Marie, j’épouse Marie Yvonne GUILLOU à Berrien.

    Nous irons vivre à Landerneau. Une ville que tu connais bien, Marielle, pour son festival de musique,  La "Fête du Bruit" 

    Nous allons y vivre dix ans puis je quitterai cette vie le 15 mars 1873.

    Dix-sept ans plus tard, Marie Yvonne me rejoindra. Elle meurt le 25 avril 1889 à l’hospice de Landerneau  où elle a été placée »

    U comme Union n°2  pour Vincent LIRZIN

    ************************

    François LIRZIN et Marie Louise CESSON sont les sosa 320 et 321 de Ronan (côté paternel)

    Vincent LE LIRZIN et Marie PERSON sont les sosa 160 et 161 de Ronan (côté paternel)  

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


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  • Avant de laisser la place à un autre participant, Catherine SIVY en profite pour me demander si une saison cinq de Lucifer est prévue.

    Elle est toute contente lorsque je lui dis qu’il me semble avoir lu que le tournage est en cours et que la diffusion serait peut-être pour fin 2020.  

    Nous reprenons le cours des interventions, un homme âgé m’attend.

    « Bonjour Marielle,

    Je suis venu ce matin car j’ai constaté une erreur sur Hérédis, je viens donc te la signaler.

    Mais avant cela, je vais en profiter pour te raconter ma vie.

    Je suis Yves TOULLIC, je suis le sosa 186 de la 8ème génération de l’arbre de Ronan.

    Je suis né le 25 septembre 1779 à Ploëzal d’Yves TOULLIC et de Renée PERON.

    Mes parents se sont mariés l’année précédente, le 20 octobre 1778 précisément, dans cette même commune.   

     La famille de mon père comme celle de ma mère d’ailleurs sont installées à Ploëzal depuis plusieurs générations.

    Je suis l’aîné de la fratrie. Je vais être bientôt le grand frère de Guillaume qui naîtra en 1781 et de Marie Joseph qui verra le jour en 1784.

    J’ai à peu près 13 ans lorsque nous perdons notre petite sœur en 1792, elle avait 8 ans.

    Je n’ai jamais vu mes parents si tristes.

    Bientôt, il me va falloir choisir un métier afin de gagner ma vie, je me décide pour celui de boucher. Mon frère Guillaume me suivra dans cette voie.

    J’ai 28 ans lorsque je convole pour la première fois.

    J’épouse Marie DERRIEN un samedi 24 octobre 1807 à Ploézal.

    Elle est la fille de Pierre et d’Anne LE FAOU. Nous aurons quatre enfants, quatre filles.

    Le 22 janvier 1818, Marie laisse un veuf. J’ai 37 ans.

    Au bout de six années de veuvage, je me laisse convaincre de me remarier.

    Andrée LE LEIZOUR devient, le jeudi 26 décembre 1824, la nouvelle Madame LE TOULLIC.

    Ses parents sont René LE LEIZOUR ET Julienne LE HAUSSIN.

    En 1828, une nouvelle extraordinaire m’est annoncée par Andrée. Elle est enceinte !

    Le 8 décembre 1828, je suis à nouveau père d’une petite fille que nous allons appeler Marie Charlotte.

    Hélas, l’accouchement a été très éprouvant pour Andrée.

    Le 9 janvier 1829, elle rend son âme à Dieu.

    Je suis de nouveau veuf...... Et comme si la douleur n’était pas assez grande, je perds ma petite Marie Charlotte un mois plus tard.

    En 1833, j’ai 53 ans. Cela fait déjà deux ans que j’ai perdu mon frère Guillaume.

    Ses conseils me manquent......

    Je suis sur le point de me remarier.

    Je vais épouser une femme de 38 ans qui est déjà mère de deux enfants, deux enfants naturels !

    Elle a perdu son premier enfant, une petite fille.

    Le deuxième, un petit garçon de presque trois ans est plein de vie et s’appelle Guillaume.

    Le mercredi 18 septembre 1833, j’épouse Marguerite AVE.

    Elle est la fille d’un couple que tu connais bien Marielle, Jean Marie AVE et Jeanne DURAND !.

    Ils sont également les parents de Marie Joseph AVE qui mettra au monde un enfant naturel qui transmettra le patronyme AVE à Thérèse, l’arrière grand-mère de Ronan.

    Dans les deux années qui suivent notre mariage, nous aurons deux petites filles.

    Le 3 août 1834, naît  Marie et le 9 décembre 1835, je tiens dans mes bras une petite Marie Anne qui deviendra le sosa 93 de Ronan.

    Ma vie pourrait se résumer ainsi : Yves TOULLIC, trois épouses, sept filles ! Une vie bien remplie…

    Le 3 avril 1855, je vais aller rejoindre mon frère Guillaume, j’ai tant à lui raconter !

    Marguerite va vivre encore une bonne douzaine d’années, elle meurt le 6 janvier 1867 à Ploëzal.

    Notre petite dernière épouse Jean Marie GOURIOU en 1864.

    J’en arrive maintenant à l’erreur détectée.

    Il y a une confusion au niveau de la date de décès de Marie Anne.

    Elle n’est pas décédée le 4 février 1895.

    Si tu étudies bien l’acte de décès tu constates deux anomalies.

    Son époux n’est pas mentionné. C’est vrai qu’il est décédé en 1893 mais il serait précisé qu’elle est veuve.

     Par contre  il est précisé qu’elle est mendiante !!!

    Cela aurait du t’intriguer car tu n’ignores pas que la famille Gouriou est une famille aisée. Impossible pour la mère des Gouriou d’être indigente !   

    De plus si tu consultes le recensement de 1906, tu trouveras Marie Anne chef de famille et vivant avec deux de ses enfants.

    C’est donc sa grande sœur Marie qui est décédée le 4 février 1895 à Ploëzal.

    Tu as confondu les deux sœurs !

    La recherche de la date de décès de Marie Anne va pouvoir être notée dans un certain tableau Excel que tu dois concevoir....

    En attendant va falloir modifier Hérédis et Généanet très vite… »

    T comme Yves TOULLIC de Ploëzal

    Recensement 1906 - Corail net -CG 22 

    *******************

    Yves TOULLIC et Marguerite AVE sont les sosa 186 et 187 de Ronan (côté paternel).

    Jean Marie GOURIOU et Marie Anne TOULLIC sont les sosa 92 et 93 de Ronan (côté paternel). 

    Jean Marie AVE et Jeanne DURAND sont les sosa  354 et 355 ainsi que 374 et 375 de Ronan (côté paternel).

    Marie Joseph AVE est le sosa 177 de Ronan (côté paternel).

    Thérèse AVE est le sosa 11 de Ronan (côté paternel).  

     

    Marielle BATHANY- LE GOFF


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