• W comme cloWneries de Marie Louise FLOURY

    Moi aussi j’en profite pour passer un message à Hubert de la part de ma sœur Ida qui adore lire les billets de Sébastien  qui parlent de ce si sympathique ancêtre.

    Et je dois bien avouer que moi aussi j’ai apprécié d’avoir de ses nouvelles au travers du blog  http://marques-ordinaires.blogspot.com/

    François me promet que d’ici ce soir Hubert recevra nos messages.

    Nous sommes déjà à la lettre W et je suis bien curieuse de voir qui va s’y coller !

    C’est une femme !

    « Bonjour Marielle !

    Je suis si heureuse d’être parmi vous ! C’est comme si j’étais en représentation ! 

    Je suis née Marie Louise FLOURY  dans la belle ville de Pontrieux.

    C’était le 15 octobre  1811.

    Mes parents sont Louis FLOURY et Anne LE DRET.

    Mes parents se sont mariés à  Pontrieux  le 23 novembre 1803.

    Je suis également la petite-fille de Guillaume LE DRET et de  Marie AVE, la décrétée de justice de la lettre D.  

    Mes parents auront sept enfants, quatre filles et 3 garçons dont un mort-né

    Mon père était cordonnier.

    Ma mère était lavandière.

    Moi je vais devenir blanchisseuse.

    Normal me direz-vous  vu le nombre de lavoirs que possède la ville de Pontrieux au bord de sa belle rivière.

    Mais moi j’avais d’autres projets en tête……………

    Pas question de rester à laver du linge sale toute ma vie !

    La Marie Louise était faite pour autre chose !

    Je soupirais après une vie plus exaltante.....  

    A 24 ans je rencontre Louis René.

    Il est beau, il est âgé de 19 ans, il est né à Plérin près de Saint Brieuc.

    Pour moi  Plérin c’est déjà un lieu exotique, je ne demande que cela, sortir de Pontrieux  !

    Alors partir à 40 kilomètres c’est l’aventure….

    Et il exerce un métier qui me fait rêver, comme sa mère, il est marchand de gaufres.

    Il se déplace au gré des foires et des pardons.

    Ma mère et ma famille se désolent un peu de me voir partir sur les routes, mais je suis mariée et c’est mon mari qui commande.

    Et ce n’est pas fini, en quelques années je deviens directrice de théâtre ambulant.

    J’ai trouvé ma vocation, j’adore les  spectacles, j’adore les voyages, je suis heureuse !

    Ma famille de Pontrieux l’est un peu moins, et se demande quand je vais en finir avec ces clowneries.   

    Il s viennent d’apprendre mon veuvage et me conjurent de reprendre une vie plus respectable….

    Mes clowneries , d'après eux, vont m'envoyer droit en enfer.

    Le théâtre c'est ma passion , hors de question d'abandonner !

    Et puis je viens de rencontrer un dentiste ambulant de 48 ans, j’en ai 43 et visiblement je lui plais.

    Ce n’est pas un gars de chez nous. Il n’est pas breton.

    Il est originaire de Pouilly- sur-Loire  dans le département de la Nièvre.

     Il est dentiste ambulant.

    Je vais pouvoir encore voyager.

    Le 22 novembre 1854 Louis Guillaume ROSSY TOSCANT m’épouse à Pontrieux .

    J’ai aimé ma vie d’artiste, Marielle !

    J’espère que tes futures recherches te conduiront à trouver quelques détails supplémentaires sur moi  »

     

    W comme cloWneries de  Marie Louise FLOURY

     

    (Source : Image Gallica)

    ****************

    Marie Louise FLOURY est la descendante de Jean AVET et de Jeanne le CAMPION les sosa 708 et 709 de Ronan (côté paternel)

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF   


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :