• P comme PERON Jean de Moustéru

    Dès la fin de son récit, Guillaume a rejoint ma mère et Louis BATHANY, ils ont tant à se dire.

    Heureusement Tant ‘Ni, en maîtresse du temps, veille.

    Hors de question de mettre en retard sa nièce !

    Elle rappelle donc à l’ordre le trio et invite l’intervenant suivant à prendre la parole.

    Ce n’est pas un mais deux personnes qui se présentent.

    Et j’en connais un !

    Il a été notaire à Plouëc du Trieux  vers 1750.

    Il a déjà parlé de lui sur mon blog.

    Le jeune homme qui l’accompagne n’est pas de la même époque.

    Son style vestimentaire ressemble beaucoup à celui de jeunes gens visibles sur certaines de mes photos familiales datées de 1940.

    Je me demande quel peut être le point commun entre eux.

    « Bonjour Marielle !

    Je suppose que tu m’as reconnu, je suis le sosa 220 de Ronan, je m’appelle François RICHARD et si je suis là aujourd’hui c’est pour te présenter un de mes descendants.

    Tu viens de découvrir deux cousins du côté maternel. Moi , je viens te présenter un cousin du côté paternel !

    Ce petit gars est une célébrité et a fait la fierté de notre famille !

    - Non, François, je n’ai rien d’une célébrité, proteste le jeune homme, je suis juste un français qui a fait son devoir comme beaucoup d’autres.

    - Je sais ce que je dis Jean ! D'ailleurs, je suis certain que Marielle pensera comme moi dès qu’elle t’aura entendu. 

    Du regard, j’encourage Jean à commencer son récit.  

    « Je m’appelle Jean PERON. Je suis né le 16 décembre 1921 à Moustéru. Je suis le fils de Jean Marie PERON et de Marie Joséphine GALLOU.

    Mes parents étaient cousins germains. Mon grand-père maternel et ma grand-mère paternelle étaient frère et sœur. Ils étaient les enfants d’Hervé le GALLOU et de Marie Anne MORICE.

     Hervé LE GALLOU est le petit-fils François RICHARD.

    En 1944, je travaille comme ouvrier agricole dans une ferme de la commune du Merzer.

    Je suis célibataire.

    Comme beaucoup de mes amis, je ne supporte plus de voir la France occupée par les Boches.

    En mai, je me décide à prendre  le maquis. Des étudiants rennais ont constitué un groupe basé dans la commune de Senven-Léhart. Le chef de notre groupe est Christian SAVARY, membre des Francs-tireurs et partisans (FT¨P).

     Au mois de juin, nous nous installons au château de Goas-Hamon.

    C’est vrai nous avons manqué de discrétion. Notre groupe était indiscipliné et ça nous a perdu.

    Peu armés, nous espérions un parachutage d’armes qui fut annulé.

    Hélas, nous n’allions pas tardé à être repérés par nos ennemis.

    Le 12 juin, le château a été encerclé par une centaine de soldats allemands.

    Nous n’avions aucune chance, pourtant nous nous sommes défendus pendant une heure.

    Des camarades furent tués et d’autres se sont rendus dont moi….

    Condamné à mort le 16 juin 1944 pour activités de franc-tireur, j’ai été fusillé le jour même en compagnie de mes onze camarades sur le terrain d’aviation de Servel près de Lannion.

    Mon nom figure sur le monument érigé sur ce terrain d’aviation. J'espère te voir un jour t'y arrêter.  

    Nous avons fait des erreurs ! Nous étions jeunes ! Mais si c’était à refaire, je reprendrais le maquis, je reprendrais les armes pour défendre la liberté, ma liberté et celle que tu as actuellement Marielle.

    Oui, je suis fier d’avoir donné ma vie pour défendre une France où tu puisses vivre libre chère cousine Marielle.

    Je suis un patriote, un maquisard, un résistant, et je suis Jean PERON, ton cousin Marielle !»

    P comme PERON Jean de Moustéru

    *************

    Jean PERON est le descendant de François RICHARD et Marie NICOLAS.

    François RICHARD et Marie NICOLAS sont les sosas 220 et 221 de Ronan (Génération 8 - côté maternel)

     

    Mes sources :

    La fiche personnage de Corail-Net -Centre Généalogique des Côtes d'Armor.

    http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article146911

     

    Notice PÉRON Jean par Alain Prigent, Serge Tilly, version mise en ligne le 29 mai 2013, dernière modification le 17 décembre 2018. 

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


  • Commentaires

    1
    Mimi ex sécu
    Mercredi 20 Novembre 2019 à 11:40

    Une bien belle phrase que nos descendants devrait appréciée dans tous les sens du terme !

    "Oui, je suis fier d’avoir donné ma vie pour défendre une France où tu puisses vivre libre chère cousine Marielle".

    Tu as un don certain, pour faire revivre tes ascendants !

    Bravo et merci pour eux !

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