• C'est les vacances de Noël, Marielle et ses soeurs attendent avec une certaine impatience le passage du facteur.

    Elles guettent l'arrivée de la voiture.

    Soit le facteur tendra juste le bras pour glisser le courrier dans la boîte aux lettres sans descendre du véhicule, soit il descendra et se dirigera vers l'arrière pour ouvrir les portières. Les paris sont ouverts.

    Ce jour là, il descend et va enfin ouvrir ses fameuses portières, pour en extraire un colis.

    Les filles exultent, le facteur est déjà à la porte, Maman aussi d'ailleurs. Le paquet est remis à Maman.

    Les trois petites furies se précipitent, Maman fait durer le plaisir.

    Faut-il déjeuner maintenant et ouvrir le colis après ou le contraire ?

    Le choix est vite fait, l'assiette de jambon purée peut attendre !

     Maman demande du calme et elle ouvre enfin le paquet. Nous allons bientôt découvrir les jolis pull-overs que Tante Marie-Jeanne nous a tricoté. Et surtout les livres qu'elle nous offre pour Nöel.

     Des livres de la série bibliothèque rose : des "Oui-oui" pour Ida, des "Fantômette" pour Lydie et  pour Marielle des "Clan des Sept" et des "Club des Cinq". Mais cette année, pour Marielle, il y a une nouveauté, en tant qu'aînée, elle reçoit en plus un livre de la série bibliothèque verte : "Le Pays où l'on arrive jamais".

    Et elle n'apprécie vraiment pas, et décide de ne pas le lire, le livre est rangé dans sa chambre sur le meuble bibliothèque.

    Les cadeaux de Noël viennent de notre oncle Corentin BATHANY et de Marie-Jeanne son épouse.

    Tonton Corentin est né en 1913 à Telgruc, il avait donc quinze ans de plus que sa petite soeur Germaine qui pour nous était Maman.

    Il exerçait le métier de cordonnier, je me souviens encore de l'odeur de son atelier. Que cela sentait bon le cuir neuf . Attenant à l'atelier, il y avait le magasin de chaussures.

    C'était chez tonton que nous achetions cartables et chaussures pour la rentrée scolaire. 

    Il suffisait de franchir un couloir et nous pouvions rejoindre la maison d'habitation. A l'étage mon oncle et ma tante avaient aménagé un autre appartement.  

    Le magasin était situé à Telgruc.

    Mon oncle Corentin avait un problème à l’œil droit, ma soeur Ida croit avoir entendu parler d'un accident de voiture. Je ne me souviens pas d'avoir interrogé Maman la-dessus.

    Ma tante Marie -Jeanne était la marraine de ma soeur Ida.

    Mon oncle et ma tante n'avaient pas d'enfants, et comme cela m'étonnait , on m'avait expliqué qu'il s'étaient mariés sur le tard, vers la quarantaine.

    Et en effet, ils ne paraissent pas bien jeunes sur leur photo de mariage .

    U comme Union de deux BATHANY

     Mais ce que j'ai découvert c'est qu'ils avaient le même patronyme : BATHANY.

    Mon oncle Corentin nous a quitté le 4 décembre 1996, c'est-à-dire la veille du jour de décès de Maman.

    Vu l'état de faiblesse de Maman, on nous avait conseillé de lui épargner la  nouvelle de la mort de son frère.

    Le grand frère est peut-être venu chercher sa petite soeur afin qu'elle ne soit pas seule à entreprendre ce grand voyage. C'est ce que j'aime croire.

    Ma tante Marie-Jeanne est décédée quelques années plus tard.

    Et finalement, je l'ai lu le livre de la série bibliothèque verte, mais à 15 ans seulement. C'était pendant les grandes vacances, plus rien à lire, j'étais désespérée, je venais de finir "Autant en emporte le vent" que j'avais découvert chez une tante. 

    Le seul livre à ma disposition et que je n'avais pas lu était "Le pays où l'on arrive jamais" d'André DHOTEL .

    En manque de lecture, je me suis plongée dedans et..........j'ai adoré. C'est mon livre préféré. Je m'en suis voulue de m'en être privée pendant des années alors que je n'avais qu'à tendre la main.

    Pour moi, ce livre est associé à mon oncle Corentin et surtout à Tante Marie-Jeanne.

    Et je regrette de n'avoir pas pensé à remercier ma tante de l'avoir si bien choisi et surtout de me l'avoir offert.

    Ce livre a été mon plus cadeau de Noël. 

     

    U comme Union de deux BATHANY

    (Tonton Corentin, Rémi (mon frère), Germaine (Maman), Tante Marie-Jeanne, Ida et Lydie (mes soeurs).

    ********************

    Je n'ai pas appris tout de suite le décès de ma tante.

    J'ai reçu quelques semaines après l’événement, un message d'une nièce de ma tante, qui avait trouvé mes coordonnées sur Généanet grâce à la publication de mon arbre.

    Tante Marie-Jeanne lui avait souvent parlé d'une nièce par alliance qui s’appelait Marielle LE GOFF.  

    Malheureusement, je n'ai plus les coordonnées de cette personne mais je me semble me souvenir que Maman m'avait raconté que notre tante s'était beaucoup occupée d'une nièce orpheline.

    Peut-être q'un jour elle lira ce texte et me contactera.

    En attendant je vais étudier la branche BATHANY de ma tante.

       Marielle BATHANY-LE GOFF


    votre commentaire
  • Connaissez-vous l'existence des campagnes du timbre antituberculeux ? Et bien, moi, je ne connaissais pas, et j'ai été bien surprise de tomber sur cet article de 1937.

    T comme Timbre Anti-Tuberculeux

                                              T comme Timbre Anti-Tuberculeux

     

    J'ai donc appris que chaque année le comité du timbre antituberculeux de Telgruc se réunissait sous la présidence du maire de la commune. Il était alors procédé à la nomination de dames quêteuses par quartier.

    Je vous invite à suivre ce lien afin de découvrir une étude sur ce fameux timbre http://ccrh.revues.org/2734#tocto1n8

    Et je ne résiste pas au plaisir de vous présenter le timbre vendu en 1937 par les dames quêteuses de Telgruc.

    T comme Timbre Anti-Tuberculeux

                                          (image Source www.delcampe.net) 

    Bien entendu, les noms des fameuses dames sont bien intéressants.

    Pas de prénom certes, mais un nom de jeune fille, un nom d'épouse et un quartier de résidence, de quoi faire non ?

    J'imagine déjà les recherches que je vais lancer........... 

    Marielle BATHANY-LE GOFF


    votre commentaire
  • C'est mercredi après-midi, et comme d'habitude elle s'ennuie. Plus de devoirs à faire, plus de livres à lire, ses petites soeurs sont occupées avec Maman dans la cuisine et le petit Rémi joue avec le chat.

    Elle aurait bien une idée, une petite excursion dans la chambre de ses parents. Elle est attirée par le contenu de l'armoire, surtout par deux petits coffres en métal.

    Les petites clés sont dessus, c'est parti pour une inspection générale.  

    Un document portant une couverture bleue l'attire tout de suite. C'est un document établi par un notaire de Telgruc-sur-Mer.

    Elle se plonge dans la lecture, c'est une donation. Elle comprend que ses grand-parents maternels, Alain Marie BATHANY et Barbe Marchadour ont partagé certains terrains entre leurs enfants bien avant de décéder. 

    Pourtant un détail l'interpelle, le nombre d'enfants ne colle pas.

    Sa mère a un frère, tonton Corentin et 3 soeurs, Tante Marie Jeanne de Cosquérou, Tante Marie-Anne de Kergoff et Tante Marie Rosalie qui est morte après la naissance de ses deux filles Sylviane et Odile.

    Elle recompte et recompte sur ses doigts. Qui est cette Thérèse ? Elle n'en a jamais entendu parler.      

    Elle range le document, sort de la chambre et pénètre dans la cuisine. Maman est seule, elle fait un brin de vaisselle.

    "Maman, c'est qui la tante Thérèse ? Pourquoi tu n'en parles jamais ?"

    Maman attrape son torchon et se met dans une colère noire presque une crise de nerfs.

    Marielle (Et oui c'est moi l'exploratrice de l'armoire) se voit gratifiée de trois coups de torchon pour ? Pourquoi au fait ? Avoir fouillé dans les papiers ou prononcé un prénom qui fâche ?

    Bien entendu, je ne demande pas mon reste et file me terrer dans ma chambre. Maman se calmera bien d’ici ce soir.

    Je décide de mettre mon père au courant des événements dès son retour du travail. Il rentre toujours par le garage pour se déchausser, je me poste en embuscade.

    Papa arrive, je ne lui cache rien, j'avoue la fouille de l'armoire et surtout la crise de Maman.

    Visiblement cela ne le surprend pas.  Il m'avoue qu'en effet j'ai une tante Thérèse. D'après ce qu'il a appris Thérèse souffre d'une maladie mentale, elle entendait des voix qui lui demandaient de mettre le feu. Elle est internée depuis des années. Papa avait proposé à ma mère de lui rendre visite, maman a toujours refusé. Et pour ne pas la contrarier, il ne lui en parle jamais.

    J'avais 13 ans, j'ai apprécié ce jour là que mon père me fasse confiance.

    Je n'ai jamais plus posé de question la-dessus à Maman. J'avais trop peur de déclencher une crise.  

    Dix ans séparaient Thérèse de Maman. Thérèse est née en 1919 et Maman en 1928. J'en avais conclu que lorsque sa soeur avait été internée maman était tellement jeune qu'elle avait été choquée et qu'elle avait préféré oublier.   

    L'année d'après, j'ai débuté mes recherches généalogiques. J'ai commencé par la branche de Papa.

    Et puis Maman est tombée malade, et le 5 décembre  1996, elle est partie.

    Papa m'a demandé de trier ses affaires. Dans son sac à main , j'ai trouvé un petit morceau de papier, plié, replié...Un prénom et une adresse, les coordonnées de Thérèse.

    Je me suis alors autorisée à poser des questions et surtout j'ai décidé d'aller à la rencontre de cette tante.

     J'ai découvert que ma mère avait au moins une trentaine d'années lors de l'internement de sa soeur. Ayant trouvé un traitement médicamenteux, les médecins avaient proposé son retour à la maison mais mes grands-parents avaient refusé.

    Thérèse avait alors travaillé pour une institution en s'occupant d'enfants.

    Elle vivait dans une maison de retraite médicalisée car elle avait fait un AVC.

    Maman était au courant de tout cela car sa famille lui donnait régulièrement des nouvelles de Thérèse.

    J'ai donc décidé de lui rendre visite accompagnée de ma tante Marie Anne et de Denise ma cousine.

    J'avais l'impression que ma tante avait peur que je sois choquée par les conséquences de l'AVC.

    Pour être choquée, j'ai été choquée, ma tante était le portrait de Maman.

    Elle savait qui j'étais, qui était Ronan. Le portrait de Ronan que je lui avais adressé pour la bonne année décorait sa table de chevet. Son frère et ses soeurs lui donnaient régulièrement des nouvelles de la famille de Maman. Par contre, vu son état de santé, personne n'avait osé lui annoncer le décès de ma mère. 

    Elle ne pouvait pratiquement pas parler mais elle me dévorait des yeux. 

    Elle nous a quitté quelques mois plus tard.

    J'espère qu'avec Maman elles se sont retrouvées. 

    S comme Secret de famille            Thérèse BATHANY                           

    S comme Secret de famille

     

    *****************************

    Je pense que ma tante Thérèse souffrait de schizophrénie. 

    Je suis pratiquement certaine que Maman savait que je découvrirais l'adresse de Thérèse cachée dans son sac.

    Je me pose encore beaucoup de questions sur ce secret de famille, il est peut être temps que je cherche mes réponses.    

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


    4 commentaires
  • Elle est le sosa 949 de Ronan.

    Elle a épousé un tailleur couturier du nom de Jean ROLLAND vers 1700.

    Ils demeurent à  Kervéneuré en Crozon (29)

    Ensemble, ils auront au moins huit enfants, cinq filles et trois garçons.

    Une des filles va mourir à l'âge de huit jours.

    Un des garçons, Jean, sera le sosa 474 de Ronan, il épousera à Crozon en 1732, Marie LE CHATAL. 

    En 1735, Jean l'époux de Renée est enterré, il avait 60 ans.

    R comme Renée RAGUENES, une vie en moins de 100 mots

     

    Après 1735, plus de trace de Renée.

    Qu'est-elle devenue ? Mystère

    R comme Renée RAGUENES, une vie en moins de 100 mots

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


    votre commentaire
  • La quête du sosa 1000 a été lancée, il y a quelques mois, par Maïwen du blog "D'Aïeux et d'Ailleurs".

    Comme certainement beaucoup, je m'étais précipitée sur mon micro, avais lancé Généatique, puis saisi le fameux numéro sosa 1000 et....Rien, rien de rien, la déconfiture totale.

    Non ce n'était pas dû à un bug informatique, mais à un bug de ma part. Je n'avais pas encore poussé assez loin les recherches concernant ma famille maternelle.

    Aujourd'hui c'est fait, je sais enfin qui est le sosa 1000 de Ronan.

    Il se nomme Jean GALLOU.

    Jean a vu le jour vers 1700, Louis XIV, le roi Soleil, est encore de ce monde pour quinze ans.     

    Ses parents sont Jean GALLOU et Anne LE CORRE, ils demeurent à Lescataouen en Telgruc.    

    Jean aura au moins une soeur et un frère :

    • Marguerite qui épousera en 1731 Yves MORVAN
    • Noël qui lui épousera Renée LE MARC en 1741

     

    Jean  s'est également marié, il a épousé le 27 juin 1720 Marie CARN.   

      Q comme Qui est le sosa 1000 de Ronan ?

    Cinq enfants vont naître de leur union :

    • Jean né en 1723 qui perdra la vie à 18 ans en 1841
    • Pierre né en 1724 qui épousera en 1750 Jeanne KERSPERN   
    • Guillaume né en 1727 qui en 1756 convolera avec Louise BOSSICOT ( les sosas 500 et 501 de Ronan)  
    • Clémence née en 1731 qui se mariera avec Corentin LE MEROUR en 1756.
    • Marie qui épousera en 1760 Jean LE MEVEL  

     

    Le premier septembre 1742, Jean perd Marie son épouse, elle avait 42 ans.

    Il va lui survivre plus de 30 ans et ne se remariera pas.

    Il meurt le 2 mai 1773.     

    Q comme Qui est le sosa 1000 de Ronan ?

     

     

    De Ronan le sosa 1 au sosa 1000 

    Q comme Qui est le sosa 1000 de Ronan ?

     

    Et vous ? Avez-vous trouvé votre sosa 1000 ?

    Marielle BATHANY-LE GOFF  

     


    1 commentaire