• On me fête le 25 janvier.

    C' est aussi le jour de l'anniversaire de Ronan.

    Je suis son arrière-arrière-arrière…..grand tante.

    Je suis honorée de représenter la lettre A.

    Première lettre du challenge AZ qui met en effervescence tous les habitants d'un certain arbre familial.

     

    Je suis née à Ploézal le 3 décembre 1861.

    Mes parents étaient cultivateurs. Si ma famille est relativement aisée, elle est également riche en enfants.  

    Je suis la quatrième fille de Marie Joseph RAOUL mais la deuxième d'Yves Marie GOURIOU.

    J'ai deux demi-sœurs du premier mariage de ma mère ainsi que 4 sœurs et 4 frères . Nous sommes donc 11 enfants.

    Comme beaucoup, nous avons été éduqués dans la foi catholique.

    L'esprit de foi  se fait certainement plus présent chez nous que dans d'autres familles.

    En effet trois sœurs de mon père sont religieuses. Une d'entre elles est même en Amérique, de quoi faire rêver la petite campagnarde que je suis !

     

    C'est donc tout naturellement que j'ai été confiée, avant ma quinzième année, aux bons soins de ma tante Marie-Noëlle GOURIOU.

    Connue en religion comme étant Sœur Saint Clément des Filles du Saint-Esprit de Saint-Brieuc, elle exerçait comme enseignante et supérieure de la maison de Kérinou à Lambézellec  .     

    J'y ai trouvé moi aussi une vocation d'enseignante et de religieuse.

    A mon tour, je suis entrée, le 21 août 1878, chez les filles du Saint-Esprit , j'avais 17 ans.

     

    Deux ans plus tard, le 1er avril 1880, je prononçais mes vœux.

     

    (Jeanne-Yvonne GOURIOU- Soeur Arthémise - archive familiale Marie-France CHARTIER)

     

    J'ai enseigné à Nostang (56), à Penvénan (22) puis à Carnoët (22) où j'ai été nommée supérieure et directrice de l'école libre.

    Puis en 1901, je suis devenue la supérieure de notre maison de Plouguerneau.

     

    J'ai adoré mon métier d'enseignante et j'ai été désespérée lorsque mon école a été fermée en 1907.

    Qu'ai je fait pour que son entrée me soit interdite ?

    La séparation de l'Église et de l'Etat, ne me demandez pas de comprendre cela !

     

    Heureusement, mon divin époux, qui me guide, m'a montré une autre voie et j'ai rebondi en ouvrant une pension de famille et une garderie.

     

    Puis est venu le temps de la guerre, et j'ai tenté de réconforter les familles éprouvées par la perte d'un père, d'un fils. 

     

     (Source archives de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit - Saint-Brieuc  ) 

     

    J'ai 65 ans, lorsque la maladie me rattrape et je l'accepte comme une épreuve à laquelle, celui à qui j'ai voué ma vie, me soumet.

    C'est mon chemin de croix, il va durer une année et la veille d'une nouvelle année je vais enfin rejoindre mon créateur.

     

    Je quitte ce monde le 31 décembre 1928.

     

    Je suis Jeanne-Yvonne GOURIOU, mais appelez moi  Sœur Arthémise des filles du Saint-Esprit, c'est le nom que je me suis choisi.

     

     

     

     

     (Source archives de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit - Saint-Brieuc  ) 

     

     ***********************

    Sœur Arthémise est la petite-fille de François GOURIOU et Marie Jeanne LONGEARD, les sosa 184 et 185 de Ronan (branche paternelle) 

     

     

    Je remercie ma cousine Marie-France CHARTIER qui s'est chargée de contacter la congrégation des Filles du Saint-Esprit et m'a communiqué ses trouvailles.

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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  • Saint Cyr l'Ecole, le 26/05/2016, 4 h du matin

     

    "- Alors ? Elle l'a ? 

     - Elle a une idée ? Il est grand temps maintenant !

     - Plus que 5 jours, faut qu'elle se décide !

     - Faut qu'elle choisisse notre branche comme thème  .

     - Pourquoi la vôtre ? La nôtre aussi est digne d'intérêt "

     

    "-Tu les entends François !

     C'est pas possible !

     Je vais leur dire ce que je pense !

     Ancêtres ou pas, va falloir que cela s'arrête, ils doivent la laisser  tranquille !

     Elle écrira ce qu'elle veut et sur qui elle veut, ils n'ont pas le droit de  l'influencer à travers ses rêves.

    Je suis sa mère, c'est à moi d'intervenir, ils vont voir ce qu'ils vont voir !

    J'y vais !

    Allez ouste !

    Faites place nette !,

    Remontez dans votre arbre les ancêtres ! 

    et laissez Marielle finir sa nuit ! " 

     

    Challenge AZ 2016 : mon thème

     5 H 30, j'ouvre un œil….puis deux….

    Mal à la tête ce matin, je me sens bizarre, épuisée malgré une nuit de huit heures.

    J'ai la sensation d'avoir été interpellée, tiraillée, houspillée voir même harcelée par une foule de personnes qui ne me posait qu'une seule question, toujours la même…..et puis maman arrivait, drôlement en boule, mais pas contre moi, contre les autres et tout s'apaisait.

    J'ai la sensation que papa aussi était là, il était…comment dire....amusé oui....c'est cela..... amusé de la situation.

    Drôle de rêve, à la limite du cauchemar, non......... pas un cauchemar, pas avec Maman et Papa…..

    C'est un peu flou dans mon esprit , par contre la question posée s'y est bien imprimée.

    Je me la pose depuis des mois : quel thème pour le Challenge AZ 2016 ?

    Une branche particulière, les métiers, les communes des ancêtres de Ronan , et si je n'en suivais pas……

     

    Finalement, je pense avoir déniché une idée ou du moins une piste.

    Je vais tenter de parler de la famille de Ronan en m'appuyant sur des sources documentaires autres que celles de l'état civil.

    Je vais donc aller fouiller du côté de Gallica, de la bibliothèque généalogique de Généanet, des archives des diocèses…..

    Bref, je vais aller butiner partout où le vent me portera…………….

     

    Il ne me reste plus qu'à écrire 26 billets ……..

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


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  •  

     

     

    Le généathème de février m'a poussé à consulter d'un peu plus près un document que je détiens depuis 2007.

    Ce document m'a été transmis par Marie-France CHARTIER, une cousine découverte grâce à Généanet.

    Nous cousinons par une famille GOURIOU originaire de Ploëzal.

    Le document trace la descendance de François GOURIOU et Marie Jeanne LONGEARD, les sosas 184 et 185 de Ronan (branche paternelle).

    Il a été réalisé par le frère de Marie-France dans les années 60 et complété par la suite.

    GENEATHEME 2016 : LE DOC DU MOIS

       (Source : Marie-France CHARTIER) 

    Tout au long de l'année, je vais tenter d'explorer et de suivre les différentes ramifications de cet arbre.

    J'espère ainsi, compléter ce document, partager mes découvertes avec Marie-France et peut-être avec d'autres cousins passionnés par l'histoire de notre famille.

    Encore merci à Marie-France, c'est grâce à toi que je peux écrire sur le "doc du mois".  

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     

     


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  • Je suis Marguerite PERFEZOU et si je parle breton et certainement français, je ne parle pas "verlan" malgré le titre de ce billet.

    Mais, si adapter mon nom de famille afin de coller à un certain Challenge  fait que l'on parle de moi, je ne suis pas contre.

    Etant une invisible, j'ai enfin mon heure de gloire.  

    Je suis née à Argol le 21 août 1681.

    Mes parents étaient Yves PERFEZOU et Marie LE ROY.  

    J'ai eu 11 frères et soeurs, mais je n'ai pas eu la chance de tous les connaître. Certains sont décédés avant ma naissance.  

    Nous habitions le quartier de Kernivinen à Argol.

    Le 21 septembre 1707 à Argol, j'ai épousé  Mathieu COLOBERT. 

    Je me suis mariée à 22 ans, mon mari en avait 26.

    Hélas, ce n'est pas mon père qui m'a accompagné à l'autel, il est décédé avant mon mariage. Mais maman était présente. 

    Ce sont donc mes deux frères Mathurin et Louis que j'avais choisis comme témoins. Je me suis toujours très bien entendue avec mon grand frère Mathurin, nous avions tout juste un an de différence.  

    Mathieu et moi aurons au moins sept enfants. 

    Je vais perdre mon époux en 1735. Il avait 54 ans.

    Je vais le rejoindre dix-sept ans plus tard.

    Je vais fermer les yeux pour toujours à Argol ma commune d'origine que je n'ai jamais eu l'occasion de quitter.

    C'était le 29 avril 1752. J'avais 71 ans .

    Je suis le sosa 1803 de Ronan.

    Z comme ZOUPERFE Riteguemar ou comme Marguerite PERFEZOU

     

    ****************

    Et oui, c'est avec Marguerite PERFEZOU et la lettre Z  que s'achève mon Challenge AZ 2015.

    J'espère que mes lecteurs ont pris autant de plaisir à lire mes billets que moi j'ai eu à les écrire.

    Je vais maintenant moi aussi me consacrer à la lecture des billets de tous mes amis généablogueurs.

    Marielle BATHANY-LE GOFF

     


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  • Aujourd'hui, nous sommes le 4 mars 1773 et d'ici quelques minutes je vais reposer pour l'éternité dans cette bonne terre bretonne que j'ai aimé tant travailler.

    Car je suis mort hier, le 3 mars, j'avais cinquante ans, je laisse une veuve.

    J'ai épousé Jeanne LE SONN à Telgruc en 1751, le 21 juin plus précisément.

    Nous habitions le quartier de Kerbriant en Telgruc.  Nous y avons élevé nos enfants.

    Comme tant d'autres parents, nous avons eu le malheur de voir certains de nos enfants rejoindre notre créateur bien avant d'avoir atteint l'âge adulte.

    Je suis bien triste de laisser mes enfants orphelins de père.

    Leur mère va avoir bien du mal à les élever seule.

    Après avoir rempli sa mission, elle me rejoindra, dans vingt trois ans, en 1796. 

     Mon fils Yves sur qui je fonde tant d'espoir n'a que 10 ans à mon décès.  C'est grâce à lui que je peux m'exprimer aujourd'hui. Il est le sosa 228 de Ronan.

    Finalement, on ne meurt jamais tout à fait lorsque qu' une généalogiste sévit dans la famille. 

    Ah j'oubliais, je suis Yves LE STUM le sosa 456 de Ronan. 

    Y Comme Yves LE STUM

     

    Marielle BATHANY-LE GOFF


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